Très remonté contre la dernière sortie du Ministre de l’Education Nationale, Fayala Doumbouya se dit choqué de la violation des conventions ratifiées par l’État guinéen. « Nos lois sont contraires à ça. C’est une violation manifeste des lois de penser qu’on peut remplacer les enseignants grévistes. On avait même dit qu’ils vont suspendre les prêts bancaires. C’est ce que le Directeur des Ressources humaines Diané, avait écrit la fois dernière, qui vont demander aux chefs d’établissements de ne plus remonter les dossiers pour les prêts bancaires. Donc, nous avons dit aussi que ça, c’est une violation de toutes nos conventions. Quand on prend par exemple la convention n•95 de l’Organisation Internationale du Travail et même l’article 242.1, il est dit là-bas qu’il est interdit à l’employeur de restreindre de quelques quelque manière que ce soit, la liberté pour le travailleur de disposer de son salaire à son gré. Donc, vouloir dire on va vous virer ou dévirer, c’est une violation de nos textes de loi. Le travailleur doit disposer de son salaire à son gré », martèle-t-il.
À noter qu’une délégation du SLECG s’est rendue au bureau du directeur préfectoral de l’éducation pour faire la restitution de ladite réunion tout en l’invitant à cesser les intimidations.
En réponse, le DPE leur a dit de mettre balle à terre et de reprendre le chemin de l’école. Ce qui n’a pas été du goût des enseignants grévistes qui tiennent mordicus à rester à la maison tout en restant à l’écoute de Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG.
De N’zérékoré, Foromo Gbouo Lamah pour Guineématin.com
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