Du carrefour Nonkohi, point de départ du mouvement, les syndicalistes ont marché jusqu’à la Direction Préfectorale de l’Education (DPE) où ils ont tenu leur sit-in. L’occasion a été mise à profit pour dénoncer le manque de volonté du gouvernement pour résoudre ce problème.
Les enseignants, fortement mobilisés, ont ténu à exprimer leur mécontentement. Ils étaient munis de pancartes sur lesquelles on pouvait lire « à bas l’intimidation ! A bas les traîtres! A bas les arrestations arbitraires ! A bas Kassory! A bas Kasmir Diaora! Vive le SLECG et les enseignants de Guinée! ».
Aujourd’hui, on ne parle plus de ces protocoles d’accord, mais plutôt d’arrestations arbitraires et d’intimidations. On ne peut pas rester sans savoir que le SLECG n’est pas l’ennemi de l’État, mais un partenaire. Ils doivent obligatoirement travailler ensemble. Jusqu’à présent, les 8 millions de FG sont négociables. Le SLECG de Télimélé demande au gouvernement l’ouverture d’un couloir de négociations dans un bref délai pour une sortie de crise. Télimélé a fait la grève la plus civilisée de la Guinée, tant qu’on nous demande de faire des sit-in, nous les ferons ».
A rappeler que le jeudi prochain, les enseignants prévoient une assemblée générale qui définira les prochaines étapes des manifestations.
De Télimélé, Ousmane Dieng pour Guineematin.com
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