« Le ministre de l’Education a dit devant les députés qu’il y a cours partout en Guinée, excepté dans quatre préfectures. Mais, il a été hué par les députés… Si le premier responsable se permet de faire de telles déclarations, il ne mérite pas d’être à ce poste là. Il n’a qu’à démissionner de son poste. Il ne mérite pas d’être là », a lancé Aboubacar Soumah ce samedi devant de nombreux enseignants.
Cette réaction est consécutive au passage de Mory Sangaré au parlement, hier vendredi, pour défende son projet de budget. Le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation a fait croire qu’il y a un essoufflement de la grève générale et illimitée déclenchée depuis le 03octobe dernier.
A l’intérieur du pays, même les écoles privées sont fermées. Qu’on ne mente pas au peuple, qu’on ne trompe pas la nation. Quand on est responsable, quand on est ministre de la République, on doit être honnête, on doit dire la vérité, surtout quand on est ministre de l’Education. On doit être sincère, au lieu de se mettre à raconter des balivernes », a-t-il martelé.
En outre, Aboubacar Soumah a fait savoir que dans la journée d’hier vendredi, 07 décembre 2018, une délégation de l’intersyndicale USTG (Union Syndicale des Travailleurs de Guinée), a rencontré le gouverneur de la Banque centrale. Mais, précise-t-il, les propositions qui sont faites aux grévistes sont inacceptables. « On ne peut ni suspendre la grève, encore moins s’asseoir autour de la même table que la FSPE et le SNE pour négocier. C’est inconcevable. C’est ce qu’on leur a répondu », soutient le numéro un du SLECG.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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