« Notre regard sur ce dernier report, c’est que c’est un non-événement pour nous. Parce que l’opposition plurielle dont nous sommes membre a des revendications primaires. La première revendication a été qu’il y ait un fichier électoral qui reflète effectivement la réalité du terrain. Or, vous-mêmes vous savez l’institut national des statistiques dit que nous avons une population de 12 millions d’habitants, dont 50% avaient moins de 18 ans. 50 % de 12 millions, c’est bien 6 millions. Mais malheureusement, on se retrouve avec un fichier de 8 millions 300 mille électeurs. D’où sont sortis les 2 millions 300 additionnels ? C’est l’un des problèmes que nous avons avec le fichier électoral.
La 2ème revendication que nous avons alignée, c’est la prise en compte des élections communales qui avaient été faites et dont les représentants communaux devraient être installés. Ceci n’a pas été fait. Et aussi, il y a le caractère inclusif et le caractère de transparence, rien de ceci n’existe aujourd’hui. Donc pour nous, qu’on dise qu’on va reporter les élections, c’est un non-événement. Rien n’a changé. C’est un calcul politique. Monsieur Alpha Condé est en train s’entêter simplement, il fait semblant d’avoir accédé à un certain nombre de demandes alors qu’en réalité, il ne le fait pas », a réagi cet opposant, membre du FNDC.
Le président de l’UDRP assure que le combat du Front National pour la Défense de la Constitution va se poursuivre jusqu’à ce que le président Alpha Condé renonce à son projet de nouvelle Constitution et qu’il accepte d’organiser des élections législatives inclusives et transparentes.
Mamadou Bhoye Laafa Sow pour Guineematin.com