Dans son discours, le gouverneur de la région administrative de Boké, a demandé aux femmes de faire preuve de plus d’engagement pour sortir de leurs difficultés. « Ça fait 6 ans que je célèbre le 8 mars avec les femmes de Boké. Mais, j’ai constaté que ça a toujours été la même chose. On vient, on fait des discours, on chante, on dense et on fait la mamaya. Après, on se sépare. Mais, les femmes ne doivent pas se limiter à ça. Les dénonciations ne suffisent pas, il faut aller au delà.
Vous devez nous trouver dans nos bureaux pour nous demander de vous aider dans le respect des droits des femmes. Je le dis devant le procureur de la République près du tribunal de première instance de Boké, ça me fait mal, avec tout ce que nous avons comme loi, de voir que les filles sont violées et justice n’est jamais rendue. Monsieur le maire, monsieur le préfet, je vous demande encore une fois d’assister ces femmes pour qu’elles soient plus autonomes. »
La directrice communale de la promotion féminine de Boké, Maimouna Gnaissa, a remercié les autorités pour tous les efforts qu’elles déploient sur le terrain en faveur des femmes avant d’énumérer quelques acquis au bénéfice des femmes du Kakandé.
A la fin de la cérémonie, trois communes rurales de la préfecture de Boké ont été primées pour leurs actions en faveur des femmes.
De Boké, Abdourahmane N’Diaré Diallo pour Guineematin.com
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