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Renouvellement de la HAC : « il n’y a pas mieux qu’un journaliste pour parler de notre métier… »

Sanou Kerfala Cissé, président de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée

Le mandat des commissaires de la Haute Autorité de la Communication (HAC) est arrivé à son terme. Bientôt une nouvelle équipe sera aux commandes de l’instance de régulation de la communication et de l’information en Guinée. Alors que le syndicat de la presse privée se bat pour obtenir une place au sein de la HAC, certains patrons de presse demandent à la future équipe de travailler dans le respect des textes de loi régissant cette institution républicaine.

Interrogé à ce sujet dans la journée de ce lundi, 04 Mai 2020, par un journaliste de Guineematin.com, le président de l’Union des Radiodiffusions et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI), Sanou Kerfala Cissé, a livré les attentes de sa structure sur le fonctionnement de la future HAC.

Pour Sanou Kerfala Cissé, il y a une loi qui régit la composition et le fonctionnement de la HAC. La future équipe dirigeante de l’institution devra, selon lui, s’atteler à son strict respect. « Nos attentes ne relèvent pas du miracle. Tout est écrit dans la loi L/002. Il s’agit tout simplement de l’application de ces textes de loi à savoir la loi L/002 sur la liberté de la presse et la loi L/003 qui est une loi organique sur la création de la HAC dans ses attributions, composition et fonctionnement. On ne peut pas réinventer la roue, tout est bien défini déjà. Il faut donc une application stricte de ces textes de loi. Il faut aussi cette fois-ci qu’on ait des gens qui ont une certaine maitrise et une certaine expérience de notre métier pour pouvoir conduire la HAC. Il n’y a pas mieux qu’un journaliste pour parler de notre métier et remettre les choses dans l’ordre. Je pense que cette fois, les associations de presse ont envoyé des gens responsables, qui ont un certain niveau et qui ont une hauteur de vue sur certains événements dans la presse », souhaite-t-il.

Sur les appels incessants du Syndicat de la Presse Privée de Guinée (SPPG) d’intégrer un représentant des employés de presse au sein de la HAC, Sanou Kerfala Cissé apporte des précisions. « La loi L/003 est claire en son titre 3. Selon cette loi, les associations de presse désignent 5 représentants. Et on ne peut pas violer la loi aujourd’hui parce que les humeurs de quelqu’un veulent qu’on fasse ça ou ci. Le syndicat est une organisation professionnelle qui relève des associations de presse que nous sommes, ce sont des employés des radios, des sites internet et des journaux. La loi est claire et il faut la respecter. Elle parle d’associations de presse qui désignent 5 représentants pour siéger à la HAC. Et il faut faire très attention dans l’interprétation des textes. Le syndicat défend des intérêts moraux des travailleurs, ce sont des associations de presse qui défendent non seulement les intérêts moraux, mais surtout la liberté des journalistes et tout le reste. Ce n’est pas le travail d’un syndicat ça. Le syndicat a son travail bien déterminé, il s’agit de défendre les intérêts moraux des travailleurs », a-t-il laissé entendre.

Interrogé sur le bilan de l’équipe sortante de la HAC, Sanou Kerfala Cissé a préféré s’abstenir de tout commentaire.

Alsény KABA pour Guineematin.com

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