Ousmane Gaoual Diallo, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, par ailleurs porte-parole du gouvernement, dans une interview accordée à Guineematin.com, le 28 février 2022, a abordé plusieurs questions d’actualité. L’ancien député uninominal de Gaoual est revenu sur ses premiers contacts avec l’actuel homme fort de Conakry, le Colonel Mamadi Doumbouya avec lequel il entretient des relations de confiance et d’estime.
Le chef du département de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire a expliqué sa connaissance avec l’ancien patron du groupement des forces spéciales dans un cadre général de la mission qu’avait la commission Défense et sécurité.
« Je voudrais vous rappeler que j’ai été vice-président de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale pendant six ans. Pendant cette période, notre Commission a travaillé avec toutes les forces de défense et de sécurité. Nous avons visité tout le pays et rencontré le commandement et la troupe ».
De la composition de son cabinet, des relations de travail avec ses cadres ou encore de l’épineux problème d’équipement pour un meilleur cadre de travail, Ousmane Gaoual Diallo, se veut réellement pro et assure n’avoir aucune difficulté à travailler avec des compétences venues d’horizons divers.
« Celui qui m’a envoyé ici m’a fait confiance. J’arrive ici parce qu’un homme m’a fait confiance. Il a dit, écoute, je te fais confiance et tu peux aller. Est-ce que cet homme me connaît suffisamment dans l’exercice de mon travail ? Est ce qu’il me connaît dans la responsabilité ? Est ce qu’il me connaît dans mon rapport avec le bien public ? Est ce qu’il me connaît dans ma gestion de la chose publique ? Non. Il m’a fait confiance, et a accepté de faire porter la responsabilité. Je pense que tu peux aller si le même homme prend un autre Guinéen auquel il fait confiance. Et il ajoute, qu’en tant que Guinéen, vous pouvez collaborer. Qu’est-ce que vous avez à créer ? Nous sommes tous des Guinéens. Nous essayons de nous découvrir dans l’exercice du travail. Nous nous donnons des opportunités et des chances. Moi, je n’ai pas besoin de travailler avec les gens que je connais. J’ai besoin d’avoir quelqu’un avec qui on a des contradictions et des points communs pour essayer de faire avancer la chose publique. Et c’est ça qui m’intéresse, quelle que soit la source d’arrivée. Parce que sinon, on se retrouve à travailler avec ses copains, avec sa famille, avec ses frères. Et c’est ce qu’il faut éviter. Chez moi, les origines ne sont pas importantes. Vous voyez par exemple, moi j’étais un consultant expert et quand je venais dans une boîte, je trouvais des cadres de toutes les couleurs et de nationalités différentes. Mais l’essentiel, c’est la compétence et la disponibilité. On travaille avec des gens compétents. C’est évident, moi j’ai besoin d’avoir de bons cadres, compétents, dévoués, disponibles et capables de faire le travail qu’on nous a confiés. Et je vais vous assurer qu’à mon département, je suis entouré par des équipes de cadres et techniciens qu’il faut pour conduire positivement ne serait-ce qu’une petite transformation de la vie de nos concitoyens. Et les résultats du travail de mon équipe, seront bientôt visibles. Nous continuons les réformes. Déjà au niveau du département, nous essayons de créer les meilleures conditions de travail aux cadres. Aujourd’hui, la plus part des cadres ont des ordinateurs. Et ce n’est qu’un début. Au niveau des responsabilités, beaucoup de cadres étaient admis à faire valoir leur droit à la retraite. Et mieux, des postes stratégiques étaient occupés par des retraités qui travaillaient en contractuels et qui gagnaient 10 fois plus de ce qu’ils percevaient avant. Ce n’est pas normal. C’est des choses que le gouvernement actuel entend corriger au sein de toute l’administration », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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