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Dix derniers jours du Ramadan : l’imam Mansour Fadiga explique la portée des prières nocturnes

Dans un entretien qu’il a accordé à un journaliste de Guineematin.com hier, lundi 18 avril 2022, Elhadj Mansour Fadiga, imam de la mosquée Bilal de Nongo a expliqué le bien-fondé des prières nocturnes que certains fidèles musulmans vont effectuer pendant les  10 derniers jours du mois saint de Ramadan.

Selon l’imam Fadiga, les prières nocturnes, dans la dernière décade du mois de Ramadan, consistent à rechercher la nuit de destin, comme prescrit par le bon Dieu. « La valeur de cette nuit est plus que mille mois, qui ne contiennent pas la nuit du destin.  Les mille mois correspondent à 83 ans 4 mois. Donc, une nuit qui a une valeur de 83 ans 4 mois, est une nuit qui a une importance qu’on ne peut pas négliger », explique-t’il. 

Elhadj Mohamed Mansour Fadiga imam Ratib de la mosquée centrale Bilal de Nongo

« C’est pourquoi,  le Prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui), a insisté pour qu’on recherche cette nuit dans la dernière décade du mois de Ramadan, du 21 à la dernière nuit du mois de Ramadan. Le Prophète Mohamed (PSL) nous dit: Quiconque arrive à faire des prières de la Nuit du destin,  ses péchés antérieurs sont effacés. Quiconque le fait avec foi et conviction,  Dieu va lui pardonner tous ses péchés antérieurs » a-t-il ajouté. 

 

Dans ses explications, l’imam de la mosquée Bilal de Nongo est revenu sur la cause de la recherche de cette nuit du destin pendant toutes les 10 dernières nuits du mois de Ramadan.

« Un jour, le Prophète Mohamed (PSL) était dans sa demeure.  On lui a montré exactement dans  laquelle  des dix dernières nuits se trouve la nuit du destin.  Le Prophète Mohamed (PSL) est sorti pour informer les fidèles,  ses compagnons.  Mais il a trouvé une dispute entre deux personnes.  Il s’est mis alors à les réconcilier.  Avant qu’il ne finisse d’arranger entre les deux personnes,  Dieu l’a fait encore oublier », affirme-t-il.

 

Et d’ajouter : « Le Prophète Mohamed (PSL) a dit: Ah! J’avais su exactement laquelle de la nuit se trouve la nuit du destin.  Mais avant que je ne finisse de faire l’arrangement entre les deux bagarreurs-là,  Dieu m’a encore fait oublier. C’est ainsi  qu’il a dit donc de chercher cette nuit dans les nuits de la dernière  décade,  surtout dans les nuits impaires, c’est à dire  le 21, le 23, le 25, le 27 et 29 », rapporte l’imam, avant d’insister sur le fait qu’on ne sait pas exactement laquelle des dernières nuits du ramadan correspond à la Nuit du destin.

 

« C’est pourquoi on prend toutes les dix(10) dernières nuits à chercher la nuit du destin pour bénéficier cette grande récompense,  ce grand avantage que le bon Dieu nous a signalé dans la sourate la Nuit du destin. Certains disent que cette nuit du destin varie d’une année à une autre.  Ils disent que parfois c’est le 21, parfois c’est 23, parfois c’est le 24 ou le 25. Mais de toutes les façons,  lorsqu’on prend les dix(10) nuits toutes entières,  il est fort possible qu’on arrive à gagner la nuit du destin si on célèbre comme ça se doit », estime l’ancien chroniqueur de l’émission Allah Akbar de la RTG. 

 

Il souligne par ailleurs le fait qu’il y’a beaucoup de fidèles musulmans qui imitent le Prophète Mohamed (PSL) en faisant une retraite spirituelle pendant les dix derniers jours du mois de Ramadan au cours desquels ils quittent leur maison et se transportent dans les mosquées. 

Elhadj Mohamed Mansour Fadiga imam Ratib de la mosquée centrale Bilal de Nongo

Au micro de Guineematin.com, El Hadj Mohamed Mansour Fadiga  a tenu à  rappeler les comportements et pratiques que  les fidèles musulmans doivent adopter, avant  d’inviter tous les musulmans  de bien s’intéresser à ces 10 derniers jours pour bénéficier des avantages liés à ces prières nocturnes.  En plus de celles-ci, il rappelle qu’il y a la  lecture du Saint Coran à faire,  les sacrifices  qu’on peut donner pour venir au secours des pauvres. Il précise qu’un sacrifice fait pendant le mois de Ramadan vaut mieux que les sacrifices faits en dehors du mois de Ramadan.

 

« Ceux qui sont aux alentours des mosquées  peuvent venir faire la prière dans les mosquées.  Ceux qui sont loin,  et qui ont les capacités,  le pouvoir de faire venir  les jeunes qui  ont mémorisé le Saint Coran pour diriger la prière dans leur famille,  ça aussi c’est quelque chose de salutaire. Ceux qui n’ont pas ces moyens-là,  et ils n’arrivent pas à lire le Coran en entier peuvent faire la prière eux aussi dans leur concession selon leur degré de connaissance », explique l’imam.

Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tel :620 589 527/664 413 227

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