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Examens nationaux : « quiconque ne veut pas aller en prison, qu’il respecte les nouvelles mesures » (Ansa Diawara)

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En mission de travail à Mamou, le porte-parole du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a adressé une mise en garde à l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus des examens nationaux session 2022. Mohamed Ansa Diawara a indiqué que tous ceux qui iront à l’encontre des mesures prises pour qualifier ces examens se verront sévèrement sanctionnés. Pour ce qui est des élèves, la sanction consistera à leur élimination des examens nationaux 2022, mais aussi à ceux des deux prochaines années.

Mohamed Ansa Diawara, porte parole du Ministère de l’enseignement pré universitaire

« Ce que je veux dire à nos candidats et candidates de cette année, c’est d’éviter tout cas compromettant. Éviter les téléphones et éviter toute documentation possible. Puisque les nouvelles sanctions que nous venons de faire frapperont n’importe quel réfractaire. Chaque candidat ne doit compter que sur lui-même. Il n’y a pas d’aide possible. Et il n’y aura pas fuite des sujets. Si on leur fabrique de faux sujets pour leur donner, ce sera une perte de temps. La meilleure façon pour un candidat d’être admis, c’est d’apprendre sérieusement ses leçons. Quiconque apprend ses leçons n’échouera jamais. Donc, ne comptez sur aucun parent et sur aucun fondateur parce que le contrôle sera strict, plus que les années antérieures. Seuls les méritants vont réussir », a déclaré ce cadre du MEPU-A, dans un entretien qu’il a accordé au correspondant de Guineematin.com à Mamou.

Parlant des surveillants et les autres encadreurs, il rappelle que tout comportement tendant à favoriser la fraude peut les conduire en prison. « Aux surveillants et aux autres acteurs impliqués, nous leur demandons plus de sérieux, d’honnêteté et de franchise. Quiconque ne veut pas aller en prison cette année, qu’il respecte les nouvelles mesures. Si un surveillant ne veut pas être humilié voire écarté pendant des années du processus des examens nationaux, il peut dire qu’il ne peut pas surveiller et rester à la maison sans être malhonnête. Mais si un surveillant est appréhendé en train de saboter les mesures édictées par notre département, il va répondre devant la loi », a dit Mohamed Ansa Diawara.

Le porte-parole du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation demande aussi aux parents d’élèves de veiller à ce que leurs enfants ne sortent pas de la maison avec des téléphones pour aller dans les centres d’examen. Quant aux fondateurs d’écoles privées qui comptent sur la fraude pour avoir un grand nombre d’admis, il leur demande de revoir leur stratégie. « Les fondateurs qui comptent sur leur argent pour avoir des admis, ça ne passera pas. S’ils veulent avoir des admis, qu’ils cherchent de bons enseignants et qu’ils mettent de la rigueur et du sérieux dans la formation », a dit Mohamed Ansa Diawara.

A rappeler que les examens nationaux 2022 sont prévus du 6 au 21 juin prochain. Le Certificat de fin d’études élémentaires (CEE) aura lieu du 6 au 8 juin. Il sera suivi du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) du 10 au 15 juin 2022. Et le Baccalauréat unique se tiendra du 17 au 21 juin 2022.

De Mamou, Boubacar Ramadan Barry pour Guineematin.com

Tél : 625698919/6573433939

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