Accueil A LA UNE Manifestations du FNDC: Alassane Dramé reçoit une balle à la cheville

Manifestations du FNDC: Alassane Dramé reçoit une balle à la cheville

Le bilan de la journée de manifestations appelée par le front national pour la défense de la constitution (FNDC) jeudi dernier, 20 octobre 2022, pour exiger au CNTG un retour rapide à l’ordre constitutionnel, n’a pas fini de faire son décompte.

Alassane Dramé, un jeune lycéen de 22 ans, candidat aux examens d’entrée à l’école professionnelle, a été blessé par balles à la cheville, au niveau Bambéto magasin,dans la commune de Ratoma.
Rencontré par un journaliste de Guineematin.com ce samedi 22 octobre, la victime a expliqué dans quelle circonstance il a pris cette balle.
Alassane Dramé
« Le jeudi 20 octobre 2022, je suis sorti chercher mon petit déjeuné et voir ce qui se passait sur la route, au niveau de Bambéto magasin. Il était environ 10 h 30. C’est en ce moment qu’un pickup de la gendarmerie a surgi de nulle part et ils ont tiré des rafalles. J’ai pris une balle à la cheville avant de tomber. Après, les amis sont venus me prendre pour me transporter par moto et envoyer dans une clinique à côté. Finalement, ces derniers m’ont référé à l’hôpital Jean Paul 2 de Taouya », a t-il expliqué.
Alassane Dramé, alité dans sa chambre sous les yeux impuissants de sa pauvre maman, reste plutôt préoccupé par son examen d’entrée à l’école professionnelle.
‘Moi j’ai fait à plusieurs reprises le bac unique, je n’ai pas réussi. C’est pourquoi j’ai décidé cette année de faire l’école professionnelle. Je me suis inscri et le test est prévu le samedi prochain, 29 octobre. Je me demande comment faire, alors que les médecins m’ont dit d’être stable ».
A l’hôpital Jean Paul 2 où il a rencontré de nombreux blessés par balle, le jeudi 20 octobre, Alassane Dramé, originaire du District de Ley Nyélé dans la commune rurale de Brouwal Tappè, relevant de la préfecture de Pita, en Moyenne Guinée, remercie la disponibilité du personnel soignant de ce centre hospitalier.
 » A notre areivée a Jean Paul 2, ils se sont bien occupés de nous. Ils nous ont pris en charge gratuitement. Mais très sérieusement, il y avait beaucoup de blessés dans les urgences », a t-il fait savoir.
Les événements du 29 octobre et le lendemain ont fait au moins cinq morts à Conakry et plusieurs blessés. Le gouvernement a demandé l’ouverture d’enquêtes pour situer les responsabilités.
Abdallah BALDÉ pour Guineematin.com
Tél. : 628089845
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