Appelée à répondre aux questions orales et écrites par le Conseil national de la transition (CNT), Louopou Lamah a tout naturellement rappelé les différents accords passés entre le gouvernement et la Chambre de commerce pour la stabilité des prix sur le marché, notamment ceux relatifs aux grandes consommations, a suivi l’équipe de Guineematin.com, déployée au Palais du peuple, ce vendredi 17 mars 2023.
A la question relative à la cherté des prix des produits de première nécessité surtout pendant cette période, la ministre a évoqué l’accord signé avec la chambre de commerce en janvier pour la maîtrise des prix de produits de grande consommation et la prestation de serment, le 7 février dernier, de contrôleurs du Commerce.
« Les efforts consentis par l’Etat portent essentiellement sur le riz et le sucre. L’accord étant signé au mois de janvier, nous sommes au mois de mars, nous comptabilisons pour ces deux denrées et pour les mois de janvier et février un montant de plus de 41 milliards de francs guinéens. Et de commun accord avec la Chambre de commerce et de l’union des consommateurs, des contrôleurs sont déployés sur le marché. Et à ce jour, la situation des produits de première nécessité se présente comme suit :
277 889 t riz couvrant plus de six mois, le sucre 67 348 t pour plus de trois mois de couverture, 217 202 t d’huile couvrant plus de trois mois, le lait en poudre 21 991 t couvrant plus de quatre mois, 7 921 t de chaire de poulet couvrant plus de trois mois. Et la consommation mensuelle de ces denrées se présente comme suit : le riz, 55 000 t, l’huile, 20 000 t, le sucre, 16 000 t, la farine 40 000 t », a répondu Louopou Lamah.
D’ailleurs, selon la ministre du Commerce, de l’industrie et des PME, l’excédent en farine est même exporté dans les pays voisins comme en Sierra Léone, le Mali et autres.
Parlant du prix du riz actuellement convenu sur les marchés de la capitale, la ministre du Commerce rappelle que le sac de riz de 50 kg par exemple coûte 265 000 francs guinéens et celui du sucre est de 360 000 francs guinéens.
D’autres questions non moins importantes ont été soulevées par les parlementaires qui n’ont pas manqué d’insister sur le fonctionnement de la Chambre nationale du commerce et les associations des consommateurs de Guinée mais également la qualité et l’estampillage des produits alimentaires sur le marché, la question de péréquation des prix à travers tout le pays ou encore la sécurisation et la propreté des marchés.
Depuis le CNT, Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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