Accusé du vol d’une moto tricycle, Mamadou Fadja Diallo a été entendu ce mercredi, 19 juillet 2023, au tribunal correctionnel de Dixinn. Interrogé sur les faits pour lesquels il est jugé, le prévenu a reconnu sans pour autant vouloir donner des détails. Après cet aveu, dame Dalanda Sylla, partie civile dans cette affaire, a réclamé plus de 9 millions de francs guinéens pour la réparation de la moto et pour des recettes de 3 mois, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Mamadou Fadja Diallo, mécanicien de profession, domicilié au quartier Lambanyi, dans la commune de Ratoma, est accusé d’avoir volé une moto tricycle appartenant à Dalanda Sylla, commerçante de profession. Le prévenu a reconnu les faits à lui reprocher, mais a refusé d’expliquer ce qui s’est passé avec exactitude. « J’ai trouvé la moto garée, entre 10h 11h. Je me suis assis sur la moto avant de partir avec elle. C’est ma première fois de faire ça. Je suis mécanicien », a-t-il dit laconiquement.
Dalanda Sylla est la partie civile. Dans sa version, la commerçante explique : « J’ai remis la moto à Moustapha et elle a été volée des mains de Moustapha. On nous a dit que la moto a été vue à Coyah. On est allé la récupérer. Les dépenses s’élèvent à 1 million 620 mille GNF. Il va payer ça non seulement, et aussi la recette de trois mois, 8 millions 400 mille GNF parce que la moto est restée avec lui tout ce temps », a réclamé la partie civile.
Face à cette réclamation le prévenu dira : « actuellement, là où je suis, mes moyens ne me le permettent pas, mais ma tante va prendre l’engagement… ».
Pour le Ministère Public, Mamadou Fadja Diallo est un danger et une menace pour la société avant de demander au tribunal de ne pas prendre à légère son cas. En outre, le parquet va demander au président d’écarter les remords dont le prévenu fait preuve à la barre, le fait qu’il soit jeune, tout en considérant la souffrance de la partie civile. Après, le Ministère Public a requis de retenir Mamadou Fadja Diallo dans les liens de la culpabilité des faits de vol. Pour la répression, le procureur va demander la condamnation à 1 an d’emprisonnement et au paiement d’une amende de 500 000 francs guinéens contre le prévenu, et de réserver les intérêts de la partie civile.
Pour sa propre défense, le prévenu va dire : « si le tribunal accepte, je vais mettre ma tante en rapport avec la dame pour le paiement… ».
Le tribunal a renvoyé l’affaire au 02 août 2023 pour décision être rendue.
Kadiatou Barry pour Guineematin.com
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