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Dubréka : à quand la fin du calvaire pour les usagers de l’axe Kagbelen-Kilomètres 5 ?

Route Kilomètres 5 kagbelen

Le projet des autorités de la transition concernant la réalisation d’infrastructures routières semble exclure la zone de Dubreka. Depuis pratiquement une décennie, de nombreux tronçons de cette préfecture, qui fait partie du Grand Conakry, sont très difficiles à pratiquer. C’est le cas de l’axe Kagbelen-Kilomètre 5, jusqu’à la préfecture de Dubréka, parsemé d’énormes trous. Des riverains et usagers de ce tronçon « de l’enfer », interrogés ce jeudi 13 juin 2024, par Guineematin.com à travers un de ses reporters, ont une nouvelle fois exprimé leurs difficultés tout en sollicitant l’aide de l’Etat pour sortir de l’ornière.

Le tronçon Kagbelen-Kilomètres 5 est complètement dégradé. Des cas d’embouteillage, de pannes de camions et d’accidents sont le habituel des usagers dudit tronçon.

Tchiékoura Kamano, chauffeur taxi

Tchiékoura Kamano, chauffeur sur cet axe, raconte le calvaire qu’il vit indépendamment de sa volonté : « Moi honnêtement, je roule ici parce que je n’ai pas le choix. Il y a extrêmement de poussière, trop de trous. La voie est très difficile. Les gros porteurs font souvent des pannes ici. Ça crée des embouteillages qui peuvent durer 5 heures. Des camions qui prennent le sable depuis Tanênê et qui viennent ici font des accidents, barrant la circulation. Quand on dit qu’on va dévier, on perce les pneus de nos véhicules. Ce n’est est vraiment pas facile de rouler ici. Voilà maintenant la saison pluvieuse qui est là. Ça va devenir pire quand les grosses pluies vont tomber », a-t-il fait savoir.

Moussa Sidibé taxi-motard

Moussa Sidibé taxi-motard s’inscrit dans la même logique. « Notre travail, c’est ça on appelle souffrance. Nous les motards, on est obligé de dévier les trous, parfois, on tombe, on se blesse. Le soir à la maison, on dort mal. La poussière nous fatigue énormément. C’est pourquoi, on tombe tout le temps malade. La route est très mauvaise. Vous-même, vous voyez. L’Etat doit nous aider », laisse entendre le motard.

Pour sa part, Bangaly Bangoura, chauffeur de profession, trouve que le syndicat qui gère ce tronçon ne fait pas son travail.

Bangaly Bangoura chauffeur

« Chaque jour. On roule ici et on paye des taxes, mais rien. Nos syndicats sont là depuis et ça fait plus 10 ans comme ça que la route est mauvaise. Nous demandons aux syndicats de faire leur travail. Qu’ils partent défendre nos droits, demander aux autorités d’entamer des travaux ici pour que nous roulions dans de bonnes conditions. On est des citoyens, on mérite cela », lance notre interlocuteur.

Mamadou Baïlo Diallo pour Guineematin.com

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