Parmi les 9474 admis au brevet d’études du premier cycle (BEPC), au compte de la session 2024, dans la région administrative de Boké, la préfecture de Fria s’est emparée de la première place. Boubacar Sidi Diallo, âgé de 17 ans, élève au Groupe scolaire Amitié Gobicko de Fria, est parvenu à se hisser au sommet de la pyramide avec la mention Très bien. Interrogé par Guineematin.com à travers un de ses reporters, l’heureux nouveau lycéen a expliqué la stratégie qui l’a conduit à cet exploit et partagé ses rêves pour son pays.
Au sujet de cette première place dans la région de Boké, Boubacar Sidi Diallo n’a pas caché la joie que cela représente pour lui et sa famille. « Cette place représente une grande fierté non seulement pour ma famille et moi, mais aussi pour mon école ».
A la question de savoir ce qui a prévalu à ce succès, le jeune homme explique avoir déployé une somme d’énergie. « Dès après mon admission pour la 7ème année, je me suis fixé l’objectif d’être le premier de la région au BEPC. Alors, une fois arrivé au collège, j’ai commencé les préparatifs. Je me suis planifié pour les révisions à l’école et à la maison. Et ma famille m’a accompagné tout au long du parcours pour que l’objectif soit atteint, en m’achetant tous les documents qu’il me fallait et en me trouvant des répétiteurs à la maison. Je voudrais profiter de l’occasion pour leur exprimer tous mes remerciements et leur dire que ce succès est aussi le leur », a-t-il laissé entendre.
En ce qui concerne ses rêves, Boubacar Sidi Diallo compte faire les Sciences Maths et des études approfondies en Informatique. « Au lycée, je compte faire les Sciences Mathématiques. Ensuite, à l’université, je voudrais poursuivre une formation en Génie Informatique pour être un ingénieur en informatique. Je voudrais être ingénieur en informatique pour réaliser mon rêve de contribuer au développement de mon pays. Et dans le monde actuel, l’informatique est un outil indispensable… »
Par ailleurs, notre interlocuteur a adressé un message à ceux qui veulent suivre ses pas : « je les conseille de travailler dur et de commencer très tôt. Parce que ce n’est pas en 10ème année qu’on se prépare, c’est aussi dans les classes intermédiaires. Car, les études, c’est comme une maison, si la fondation est ratée, la maison est foutue… Je voudrais terminer par remercier vivement ma famille pour le soutien financier et moral, sans oublier le fondateur de mon école M. Elhadj Gobicko ».
Issiaga Barry pour Guineematin.com
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