Au baccalauréat unique session 2024 en Guinée, Moussa Keïta s’est adjugé la sixième place en sciences sociales. Il met sa réussite à cet examen au compte du travail et de la persévérance. Et, il se réjouit de voir sa famille, ses amis et l’ensemble de son entourage ivres de joie pour lui. Mais en ces moments de bonheur, ses pensées surtout à son feu père. D’ailleurs, c’est à lui qu’il dédie l’honneur de sa réussite.
« J’ai un sentiment de joie et satisfaction, puisque quand je pense au jour où j’ai regardé moi-même les résultats, je n’étais pas tellement content pour mon rang, parce que je rêvais d’être le premier de la république de Guinée. J’ai même pleuré de joie quand j’ai vu ma maman et mon entourage crier de joie pour mon exploit. Donc, être 6ème de la république, c’est une chance, puisqu’on était au nombre de 83 candidats. Je remercie le tout puissant pour sa miséricorde… Au début, ça a été qu’un rêve, parce que je voyais à chaque fois les résultats du baccalauréat de nos grands frères lauréats. C’est ainsi que je me suis dit : avant de venir en terminale, je dois être un lauréat. J’ai mis en tête qu’être lauréat n’est pas un miracle, je me suis préparé et je me suis battu pour cela. C’est d’ailleurs depuis la 10eme année que j’ai commencé à me préparer. Mais ça n’a pas été facile, puisque l’arrivée du ministre Guillaume m’avait un peu impacté négativement, parce que déjà j’avais souhaité faire les sciences mathématiques au lycée, mais très malheureusement je me suis retrouvé en sciences sociales. Et vu cela, je n’ai pas baissé les bras, c’est en 12eme année que j’avais commencé à faire les cours de vacances pour me familiariser avec les programmes de la terminale », a expliqué Moussa Keïta.
Pour ce qui est de sa vision, Moussa Keïta envisage d’être juriste.
« Souvent ce que je décide d’être, je l’ai toujours caché pour moi seul, mais je souhaite être juriste. Raison pour laquelle je veux faire les études de droit, les sciences économiques et juridiques à l’université. Je dédie l’honneur de ma réussite à mon père, car s’il était en vie, certainement il serait fier de moi aujourd’hui. Mais je crois que là où il est, il est aussi fier même s’il est invisible », a-t-il dit.
De N’Zérékoré, Foromo Gbouo Lamah, George Boniface Haomou et Aimé Marie LOUA pour Guineematin.com
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