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Conakry : ce que risque Idrissa Camara, jugé pour détention, vente et consommation de drogue

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Le jeune Idrissa Camara, jugé pour des faits de détention, vente et consommation de la drogue, risque une peine d’un an d’emprisonnement au tribunal de Mafanco. Telle est la peine requise à son encontre par le procureur à l’audience du 29 juillet 2024. Il aurait été interpellé avec 17 boules de la dangereuse drogue kush, qui fait des ravages actuellement. Des faits qu’il a rejetés en bloc pendant sa déposition, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Les faits reprochés à Idrissa Camara se seraient déroulés dans la première quinzaine du mois de juin. A la barre, il a nié les infractions articulées contre lui, soutenant n’avoir jamais touché à de la drogue. « Je jure sur Dieu, même la cigarette, je ne fume pas, à plus forte raison la drogue. Je ne connaissais même pas ce que c’est que la drogue. C’est seulement après que j’ai été arrêté que j’ai connu ce que c’est que la drogue. Et j’étais allé pour acheter des mangues à 7 heures du matin quand les agents m’ont arrêté. Quand ils m’ont arrêté, ils m’ont tabassé. La drogue dont vous parlez, les 17 boules de kush n’ont pas été trouvées sur moi. Ce n’est pas vrai. Quand ils m’ont arrêté, je n’avais pas de drogue avec moi. On m’a accusé à tort. L’agent qui m’a accusé, je le connais », a soutenu Idrissa Camara.

Prenant la parole pour ses réquisitions, le représentant du ministère public a requis la condamnation du prévenu à un an d’emprisonnement. « Monsieur le président, ce prévenu Idrissa Camara, ici devant vous, est poursuivi pour des faits de détention, vente et consommation de la drogue. Monsieur le président, Idrissa Camara a nié les faits à lui reprochés. Devant les officiers enquêteurs, il a reconnu les faits tout comme devant le parquet. Ces substances détruisent l’avenir des jeunes. Ce sont 17 boules de drogue kush qui ont été retrouvées avec lui. C’est pourquoi, le ministère public que nous représentons à cette audience requiert qu’il vous plaise de retenir monsieur Idrissa Camara dans les liens de la culpabilité des faits à lui reprochés. Pour la répression, vous le condamnerez à un an d’emprisonnement. En le faisant, vous aurez rendu une saine et bonne justice », a requis le ministère public.

Finalement, le tribunal a mis l’affaire en délibéré et rendra sa décision le 12 août 2024.

Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com

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