Les salles de classes et les cours de ces écoles sont complètement vides. Et, c’est un silence de cimetière qui règne dans ces différents établissements scolaires actuellement.
Depuis onze jours, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEGC) a lancé la deuxième phase de sa grève, après un appel sans succès à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Mais, le Gouvernement refuse toute négociation, arguant que le leader de la grève, Aboubacar Soumah, n’est pas légitime. De temps à autre, les autorités guinéennes font semblant de faire des efforts en rencontrant les anciens dirigeants du syndicat, considérés par les enseignants comme corrompus et à la solde du pouvoir. A leur sortie, chaque camp dénonce la grève et personne ne sort la moindre proposition de sortie de crise. Or, au-delà de la paralysie de l’école guinéenne, cette grève a déjà suscité des troubles qui ont entraîné des pertes en vies humaines à Conakry.
A suivre !
Saidou Hady Diallo était à Matoto pour Guineematin.com