Après un huit clos de moins d’une heure, les syndicalistes ont annoncé leur décision d’entamer une grève générale et illimitée à partir du lundi 23 juillet 2018. Ils annoncent également une marche pacifique pour le lendemain, le mardi 23. Les syndicalistes entendent par ces mesures maintenir la pression sur le gouvernement qui refuse jusque là à revenir à 8 mille francs guinéens comme prix du litre du carburant.
Selon Abdoulaye Camara, vice-président de la commission nationale des négociations et membre du bureau exécutif de l’USTG (Union Syndicale des Travailleurs de Guinée), « nous avons fait le compte-rendu du passage du médiateur de la République hier lundi. Il était venu avec la présidente du Conseil Economique et Social pour nous demander de ne rompre le fil du dialogue ».
Pour ce qui est de certains travailleurs dans les départements ministériels qui ne respectent pas le mot d’ordre de grève, le vice-président de la commission nationale des négociations a fait savoir que des mesures ont été prises pour y faire face. « Nous avons demandé à représentants dans les différents départements ministériels et dans les différentes sociétés de venir pour que nous puissions mettre une stratégie en place pour déclencher une grève illimitée… Ils ont adhéré à cette proposition et eux-mêmes vont prendre des dispositions pour durcir la grève à partir du lundi », a lancé Abdoulaye Camara.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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