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Hausse des budgets de la présidence et du parlement : les raisons, selon Ismaël Dioubaté, ministre du budget

Ismael Dioubaté, ministre du Budget
Ismael Dioubaté, ministre du Budget

C’est une situation qui suscite un grand débat actuellement en Guinée. Au moment où le pays vit une crise économique qui frappe durement la grande majorité de la population et pendant que certaines institutions nationales connaissent une baisse de leur budget, d’autres se voient bien loties. C’est le cas de la présidence de la République et de l’Assemblée nationale, dont les budgets ont connu une importante hausse dans la Loi de finance rectificative (LFR), en cours d’examen au parlement.

Qu’est-ce qui explique cette situation ? Le ministre du budget a répondu à cette question dans l’émission Mirador de FIM, ce mercredi 1er septembre 2021. En ce qui concerne la présidence de la République, Ismaël Dioubaté a indiqué que la hausse du budget est essentiellement due à la mise en application du statut particulier des inspecteurs d’État.

« Ça s’explique essentiellement par la mise en application du statut particulier des inspecteurs d’État qui relèvent de la présidence. Donc, ce n’est que ça en réalité. J’ai dit essentiellement mais vous avez aussi toute la panoplie de ministres conseillers qui sont à la présidence. Chaque fois qu’on nomme un ministre conseiller, ça a un impact sur le niveau des salaires. Mais pour le cas précis, c’est essentiellement dû à l’application du statut particulier des inspecteurs d’État », a-t-il laissé entendre.

Pour ce qui est de l’Assemblée nationale, il soutient que la hausse se justifie par « l’application de la nouvelle constitution. Avant le changement de la constitution, les sessions de l’Assemblée étaient de six mois. Maintenant, ils (les députés) font une session unique de neuf mois et une session spéciale de la LFR, ce qui fait au total dix mois. Dans la Loi de finance initiale (LFI) 2021, les prévisions étaient sur les six mois conformément à l’ancienne constitution. Maintenant que nous sommes passés à la nouvelle constitution, on passe de six à neuf mois. Ce sont ces primes de session qui expliquent l’augmentation », a dit Ismaël Dioubaté.

A rappeler que le budget de la présidence de la République est passé de 492 511 921 000 GNF dans la LFI à 667 355 982 000 GNF dans la LFR. Soit une augmentation de 174 844 061 000 GNF. Celui de l’Assemblée nationale aussi est passé de 273 345 730 000 GNF à 357 819 955 000 GNF. Soit une augmentation de 84 474 225 000 GNF. 

Alpha Fafaya Diallo pour Guineematin.com

Tel. 628 12 43 62

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