Après cinq jours d’évaluation, place au bilan du BEPC (Brevet d’études du premier cycle) qui a pris fin le 20 juin 2024. Sur le plan national, cet examen national s’est déroulé paisiblement et dans la rigueur, il a été émaillé de quelques cas de fraude dont les auteurs ont été démasqués et sanctionnés. Dans un entretien accordé à Guineematin.com hier, vendredi 21 juin 2024, Mohamed Ansa Diawara, porte-parole du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, fait savoir qu’il y a aussi des cas d’accidents au niveau des candidats, dont un mort et un blessé.
« Nous avons commencé dès les premières matières jusqu’à la fin la première satisfaction c’est par rapport aux épreuves le contenu des différentes épreuves ont été effectivement enseignées dans nos écoles, mais aussi les questions portées sur la culture générale. Ce qui n’a pas créé des difficultés aux enfants, parce qu’ils sont en train de le vivre tous les jours. En termes de dispositifs, nos dispositifs ont bien marché. Parce que sur toute l’étendue du territoire national, ceux-là qui ont tenté les interdits ont été mis hors d’état de nuire, à commencer par les enseignants eux-mêmes. Un délégué a été éliminé pour manque d’initiative dans le remplacement des surveillants absents, mais également le chef de centre, sans oublier les enseignants surveillants eux-mêmes qui ont été éliminés soit pour port de téléphone ou pour laxisme de légèreté ou soit pour absence, sans oublier également les élèves eux-mêmes, dans beaucoup de centres qui ont tenté, ont été éliminé. Au plan national je n’ai le chiffre devant moi, mais il y a un seul délégué et un seul chef de centre éliminé, les élèves ça peut avoisiner une trentaine, les enseignants peuvent aller à une quarantaine, sans oublier une agente de santé et deux agents de sécurité renvoyés, donc éliminés. Pour dire que l’examen s’est déroulé paisiblement, mais aussi dans la rigueur. Donc nous, nous sommes satisfaits à ce sens que les enfants eux-mêmes sont satisfaits des épreuves, mais aussi de la façon par laquelle nous avons organisé cet examen national sur toute l’étendue du territoire. Cette situation malheureusement que nous avons enregistrée, il y a un enfant accidenté qui en est mort à Matoto (dans la ville de Conakry) et un autre accidenté qui est sous traitement actuellement à l’hôpital. Une dame a accouché, mais qui a pu continuer son examen. Donc voici les situation que nous avons enregistrées malheureusement et nous présentons nos sincères condoléances à la famille éplorée. Mais, aussi nous souhaitons prompt rétablissement à l’accidenté qui est sur soins », a-t-il dit.
Par ailleurs, Mohamed Ansa Diawara a fait savoir le sort qu’en cours les enseignants et candidats éliminés.
« Le sort des enseignants, délégués et élèves éliminés est défini clairement dans nos règlements généraux dans les dispositions des articles 72 et 88. Ça veut dire que les enseignants, dont le délégué et le chef de centre, sont non seulement éliminés, mais secondement ils seront ajournés dans tous nos examens pendant trois ans. Et les élèves qui ont été éliminés, non seulement ils perdent leurs examens, mais ils ne sont pas exemptés de poursuites judiciaires, parce que dans nos règlements généraux ce sont nos deux sanctions. La première sanction est administrative, pédagogique et la dernière est pénale », a-t-il fait savoir
Fatoumata Diouldé Diallo pour Guineematin.com
