Accueil A LA UNE CRIEF : Général Rémy Lamah fait un malaise en pleine audience

CRIEF : Général Rémy Lamah fait un malaise en pleine audience

Général Rémy Lamah, ancien ministre de la santé

Les débats ont débuté devant la chambre des appels de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) dans l’affaire opposant l’État guinéen, la société ZMC et le ministère public, à l’ancien ministre de la Santé, le médecin Général à la retraite Rémy Lamah, ainsi qu’à la société SOGUIMAP SARL. Les échanges de ce jeudi, 16 mai 2024, ont d’abord été houleux quant à la décision d’ouvrir ou non les débats. La Cour a fini par rejeter la demande de la défense visant à convoquer un expert dans cette affaire, ordonnant ainsi la continuation des débats. Mais, le principal prévenu a fait un malaise, poussant la Cour à renvoyer le dossier, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Le Général Rémy Lamah et SOGUIMAP SARL sont poursuivis pour des faits présumés de corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics, au détriment de l’État guinéen, représenté par l’agent judiciaire, et de la société ZMC, représentée par Dr Pâté Sow.

A la barre, devant la nouvelle composition de la chambre des appels de la CRIEF, présidée par Daye Mara, assisté de Sékou Kaba, Lansana Cissé, Oumar Doumbouya et Yaghouba Conté, l’ancien ministre de la Santé a nié les accusations portées contre lui. Il a expliqué à la Cour que la résiliation du contrat avec la société ZMC et l’octroi du même marché de fournir des kits sanitaires se sont déroulés dans les règles de l’art avec l’intervention de tous les acteurs impliqués.

Après les questions de la Cour, la défense a eu l’occasion d’interroger le prévenu. Toutefois, les interrogations du ministère public, menées par le procureur spécial près la CRIEF, Aly Touré, ont suscité la colère du Général Rémy Lamah, entraînant des tensions entre lui et le procureur.

Les avocats des parties civiles ont ensuite pris le relais, mais leurs questions n’ont pas pu être achevées, car la Cour a décidé de renvoyer l’affaire à l’audience du mardi, 30 mai 2024, pour la suite des débats à cause d’un malaise que le prévenu subi à la barre et ce, « pour éviter de prendre les risques ».

Mamadou Laafa Sow et Abdoulaye N’Koya Sylla pour Guineematin.com

Tél. : 622 919 225

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