J’adresse également ma solidarité aux personnes touchées par la maladie, le désarroi, la souffrance et l’injustice.
Que dire de la nébuleuse terroriste qui prend de l’ampleur sur le continent et face à laquelle la riposte semble inadaptée ?
Comment conjurer le sort face à la déperdition de nos valeurs ancestrales du mieux vivre ensemble, sans nous inscrire dans une introspective collective contre la réécriture fausse, divisionniste et éhontée de notre histoire post-coloniale vieille d’un demi-siècle à peine ?
Quels sont les garde-fous et les mesures idoines/coercitives contre l’instrumentalisation de la jeunesse guinéenne en détresse et toute une génération qui pense que l’avenir est ailleurs.
Comment mettre un terme au Système corrompu qui a accentué l’instabilité sociopolitique avec des vendeurs d’illusion et les tueurs d’espoir qui foisonnent encore au grand dam des populations meurtries par une paupérisation grandissante.
Le moment n’est-il pas venu de mettre le curseur sur le développement endogène face à la récession économique à l’échelle planétaire, afin d’adopter des plans de relance adaptés qui répondent à nos besoins/capacités/réalités ?
Le Guinéen lambda ne demande que 4 choses à la portée de tout dirigeant visionnaire et bâtisseur : s’éduquer, se soigner, se nourrir et se loger. Tout le reste ne serait que bonus.
Autant de questions existentielles qui appellent à l’émergence citoyenne, préalable à l’économique et au développement.
Guinéennes, Guinéens,
Notre pays a connu un bouleversement majeur au plus haut sommet de l’Etat. Je prie pour la santé du Président Alpha Condé et l’espoir de le voir libre de ses mouvements, tout comme les anciens dirigeants à qui il n’est reproché rien.
Je salue les symboles, l’inspiration et le courage politique posés par les nouvelles autorités dans le sens de permettre la libre circulation des personnes et des biens, pour apaiser les cœurs et soulager les citoyens.
Aujourd’hui les projecteurs sont braqués sur le CNRD dont les Guinéens souhaitent la réussite, à travers une transition apaisée et réussie devant aboutir au retour à l’ordre constitutionnel.
Le Président de la transition ferait mieux de s’effacer un peu plus depuis la mise en place du gouvernement, pour demander à chaque ministre de présenter sa mission devant le peuple, à travers les médias publics et privés.
Au demeurant, suite à certaines décisions controversées et des actes inopportuns. La mise à la retraite en masse sans calendrier, enrôlement ni mesures d’accompagnement. Les décrets à tour de bras du Chef de l’Etat qui n’est pas un Président élu. Les contradictions entre le contenu de la feuille de route et les décisions du CNRD. La transition institutionnelle biaisée et tutti quanti ! Une question principielle se pose et s’impose : « La boussole a-t-elle perdu le Nord ? »
Fodé Mohamed Soumah
Président de la Génération Citoyenne « GéCi »