Labé : la coordination régionale du SLECG n’accompagnera pas la grève de l’intersyndicale de l’éducation

Mamoudou Diallo, secrétaire général adjoint de la coordination régionale du SLECG de Labé

L’intersyndicale de l’éducation décide de déclencher une grève générale dans 48 heures en Guinée. Alors que les citoyens retiennent leur souffle pour une grève annoncée à la veille des examens scolaires, certaines structures syndicales se désolidarisent de l’appel à bouder les cours. C’est le cas de la coordination régionale du Syndicat libre des enseignants et chercheurs et de Guinée (SLECG) de Labé qui dit n’avoir pas été associée à la démarche, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

L’intersyndicale de l’éducation (SNE, FSPE et SLECG) annonce le déclenchement d’une grève générale à partir du lundi 25 avril. La démarche vise à protester contre « le refus des autorités d’ouvrier un couloir de négociations ».

A 48 heures du déclenchement de cette grève, les avis divergent. Du côté du SLECG, les responsables soutiennent qu’ils n’ont nullement été associés à cette décision. C’est pour cette raison que leur position est de ne pas accompagner la grève. Après concertation, les différents secrétaires généraux du SLECG de la région de Labé ont décidé de bouder ce mot d’ordre de grève.

C’est ce qu’a laissé entendre Mamoudou Diallo, secrétaire général adjoint de la coordination régionale du SLECG de Labé. « Officiellement, le bureau régional du SLECG de Labé n’a pas été saisi par rapport à cette grève. Nous l’avons appris à travers les réseaux sociaux, comme le citoyen lambda. Pour l’instant, c’est une grève qui est déclenchée par des fédérations qui ne nous ont pas associés d’abord. C’est pour cela que cette grève ne nous engage pas. Quand nous avons appris l’information, nous nous sommes concertés avec les quatre secrétaires généraux de la région. En commun accord avec le coordinateur régional du SLECG par intérim, on a décidé de prendre une position claire. Au niveau local, jusqu’au moment où je vous parle, il n’y a pas un seul camarade de la FSPE (Fédération syndicale professionnelle de l’éducation) ou du SNE (Syndicat national de l’éducation), qui est venu vers nous pour qu’on discute. C’est pourquoi cette grève ne nous engage pas. Mais, nous attendons la réaction du bureau national pour savoir sur quel pied danser », a précisé notre interlocuteur.

Depuis Labé, Alpha Boubacar Diallo pour Guineematin.com

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