La décision des autorités judiciaires guinéennes d’arrêter et surtout de maintenir en prison le syndicaliste Abdoulaye Sow, Secrétaire Général de la FESABAG, continue de paralyser le système financier et par ricochet les activités économiques en République de Guinée. Déjà, depuis hier, les patrons des grandes surfaces, stations services, restaurants et autres commerces sont dans l’obligation de garder chez eux leur argent, les banques étant fermées.
De même, plusieurs voyageurs et autres usagers sont pénalisés par la fermeture des compagnies d’assurance. Que dire de nombreux clients qui, à cause de l’insécurité dans la ville, sont habitués à sortir la dépense à compte goutte…
Pourtant, les travailleurs de ces structures n’ont pas l’air de vouloir reculer ! Au contraire, les consignes sont apparemment de maintenir fermées les banques, assurances et institutions de microfinances aussi longtemps que le premier responsable de leur syndicat sera en détention. Même si ce n’est pas en ces termes qu’ils s’expriment, les syndicalistes le laissent comprendre.
En tous les cas, comme hier, lorsque monsieur Abdoulaye Sow a été arrêté et mis sous mandat de dépôt (après sa brève audition), la décision de le renvoyer en prison, après l’ouverture de son procès ce mardi, a été suivie d’un communiqué de la Fédération syndicale autonome des banques, assurances et micro finances de Guinée. La FESABAG demande à tous ses membres de se retrouver demain (mercredi) et après demain (jeudi) à des assemblées générales dans chaque institution bancaire, assurance et microfinance. Ces dire que ces institutions- fermées depuis hier- seront inaccessibles au public…
Guineematin.com vous propose, ci-dessous, le communiqué de la FESABAG :
