L’unité nationale et la paix préoccupent tous les acteurs de la vie nationale. C’est dans cette dynamique que le sermon d’hier, vendredi 09 décembre 2022, a porté sur la cohésion nationale pour une sortie heureuse de la transition. À la mosquée turque de Bambéto, dans la commune de Ratoma, le thème principal du sermon a porté sur l’unité des fils et filles de la Guinée, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Ce thème est initié par le Secrétariat général des affaires religieuses. Dans un entretien accordé à notre reporter, le grand imam de cette mosquée, Elhadj Ibrahim Bah, a donné des détails sur le sens de cette thématique. Selon lui, sur la base des enseignements de l’Islam, les musulmans, de la façon dont ils cherchent à unifier Allah le « Tout Puissant », doivent s’efforcer pour unifier les points de vue de leurs semblables.
« Nous devons unifier les points de vue pour que les gens puissent vivre dans l’unité et la paix, dans l’amitié qui sont les valeurs cardinales de l’Islam. Nous sommes tous de la même source, de la même origine (…). Et qu’Allah a fait de nous des nations et des tribus pour qu’on se connaisse. Mais Dieu dit, le meilleur d’entre nous, c’est celui qui est pure. Et la piété, c’est le fait d’accepter ce qu’Allah le « Tout Puissant » nous a dit à travers le saint Coran et les enseignements du prophète Mohammed (paix et salut sur lui), et être utile aux gens », a expliqué le grand imam de la mosquée turque de Bambéto.
Selon ce guide religieux, aucun développement n’est possible dans la désunion. Car, l’unité est la pièce maîtresse de tout progrès dans nos sociétés. Il a ensuite rappelé les conséquences de la prière individuelle et collective. « Vous connaissez la valeur de la prière. Quelqu’un qui prie seul à côté de la mosquée se voit annulé sa prière. Sa prière n’a pas de valeur. Celui qui prie avec les gens a 27° de récompense. Chaque degré de récompense peut prendre l’étendue entre la terre et le ciel. La prière se fait en groupe, le jeûne se fait en groupe, le pèlerinage (…). Chaque fois que vous lisez le Coran, c’est l’unité qui est là », a-t-il évoqué.
Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
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