La chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a ouvert les débats, ce mercredi 8 février 2023, dans le procès d’Ali Jichi, un responsable d’entreprise résidant à Conakry. Il est poursuivi devant cette juridiction pour des faits présumés d’abus de confiance, abus de biens sociaux, vol et complicité, portant sur un montant de 20 milliards de francs guinéens (20 000 000 000 GNF) au préjudice de la société Electronic-Guinée SARL, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses journalistes.
Né en 1983, à Conakry, marié et père de trois enfants, Ali Jichi est visé par deux procédures pendantes devant la CRIEF. C’est pourquoi d’ailleurs, l’ouverture de son procès a été marquée par un débat autour de la nécessité ou non de faire une jonction de procédures, avant d’aller au fond du dossier. Après l’intervention de chacune des parties sur cette question, la Cour a mis fin à ce débat et ordonné l’ouverture des débats sur le fond.
Ali Jichi, non détenu, a comparu libre devant la juridiction, présidée par Francis Kova Zoumanigui, assisté de Mamadou Tahirou Baldé et de Mohamed Samoura. Le prévenu a plaidé non coupable, rejetant en bloc les faits qui lui sont reprochés. Et c’est à cette seule question qu’il a répondu aujourd’hui, parce que la Cour a aussitôt renvoyé le dossier au jeudi, 13 février 2023, pour la suite des débats.
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
