Kerfalla Kaba, de la fondation Prosmi à feue Djenè Kaba : « tu as eu la force de prier pour moi, de me demander pardon (…) je te pardonne ma sœur »

Le directeur exécutif de la Fondation Condé Djenè Kaba Pour la Promotion de la Santé Maternelle et Infantile en abrégée Fondation Prosmi (FCDK PROSMI) fait partie de ceux qui ont l’honneur de faire leur témoignage lors du symposium organisé pour l’ancienne première dame, Hadja Djènè Kaba Condé (décédée à Paris le 08 avril dernier). Alors, saisissant cette douloureuse occasion, Kerfalla Kaba a rendu un vibrant hommage à la fondatrice de prosmi. Mais il a surtout relevé la dernière conversation qu’il a eu avec elle quelques heures avant que la défunte ne rende l’âme, rapporte l’équipe de Guineematin.com qui était en place.
<<N’Körö Djenè, nous te pleurons, nous pleurons ton départ auprès d’Allah le créateur, le tout-puissant, le miséricordieux. Oui, la mort est cruelle et impitoyable parce qu’elle nous sépare brusquement des personnes qui nous sont chères, familles, amis, collaborateurs. Aujourd’hui elle t’a arraché à nos affections. Tu es partie à jamais créant ainsi c’est si grand vide que nous ne pourrons jamais combler. Oui, nous te pleurons encore et encore. Oui tu es partie après que tu ai accompli dignement, humainement, humblement et loyalement la mission que le tout-puissant Allah t’avait confiée sur cette terre au profit du peuple de Guinée en général et des couches les plus vulnérables en particulier que sont les femmes et les enfants>>, a dit Kerfalla Kaba, rappelant l’implication dans les domaines humanitaire, éducatif et sanitaire de l’ex-première Dame.
Revenant sur ses derniers échanges avec feue Hadja Djenè Kaba Condé, il indique qu’elle a prié pour lui avant de lui demander pardon.
<<Mais en aucun cas nous n’avons jamais imaginé que cette période sombre, triste et douloureuse allait nous attraper aussitôt. En tant que croyant, nous disons que tout ce que Dieu fait est bon. N’Körö Djènè au nom de tous tes collaborateurs de la fécondation et de ton cabinet, je prie le tout puissant de t’accueillir dans ton paradis éternel. Dors, dors du sommeil éternel tant mérité.
Je n’oublierai jamais ma dernière conversation avec toi 6 heures avant que tu ne rendes l’âme, tu as eu la force de prier pour moi, de me demander pardon (…) je te pardonne ma sœur, pardonne-moi>>, a affirmé Kerfalla Kaba.
Mamadou Yahya Petel Diallo et Ibrahima Bah pour Guineematin.com 
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