Mamou : recettes communales, insécurité, quiétude sociale… le maire de Gongoret dit tout (interview)

Amadou Diouldé Petty Diallo, maire de la commune rurale de Gongoret

La commune rurale de Gongoret, située dans la préfecture de Mamou, à l’image de plusieurs autres, a ressources principales ressources les taxes d’habitations, les taxes des marchés, d’abattage, entre-autres. Des ressources qui ne contribuent pas seules au développement de la commune où les besoins pressants ne manquent pas.

Pour parler de recettes, de la gestion financière et autres volets économiques, l’envoyé spécial de Guineematin.com a donné la parole au maire de la commune rurale de Gongoret. Dans cet entretien, Amadou Diouldé Petty Diallo a apporté un certain nombre de détails.

Décryptage :

Guineematin.com : monsieur le maire, parlez-nous du volet recettes de votre commune qui contribue au développement de cette collectivité ?

Amadou Diouldé Petty Diallo, maire de la commune rurale de Gongoret

Amadou Diouldé Petty Diallo :  la commune rurale de Gongoret est de type C. Nous n’avons pas assez de ressources. On a un marché hebdomadaire, mais qui n’est pas tellement important. Nos seules ressources, c’est à travers les taxes habitations, armes à feu, la redevance forestière, le CFU, les taxes des pylônes des sociétés téléphoniques. Ce sont nos différentes sources de revenus parce que nous n’avons pas de mines. Même s’il y a des mines à Gongoret, ce sont des ressources qui ne sont pas exploitées. Si elles sont localisées, nous ne savons pas où ces mines se trouvent. C’est pourquoi notre commune est de type C.

Guineematin.com : quels sont les rapports qui existent entre vous et les citoyens au sein de votre commune ?

Amadou Diouldé Petty Diallo :  je peux dire que nous sommes en parfaite harmonie avec les citoyens de Gongoret. Pourquoi ? Parce que depuis notre élection, il y a eu un sursaut pour le développement de la commune. A chaque fois qu’on fait appel à nos ressortissants et à la population locale pour le développement de notre localité, et quelques besoins que ça soit, ils se lèvent pour nous satisfaire du point de son épanouissement.

Guineematin.com : qu’en est-il de l’insécurité à Gongoret et du fonctionnement des postes de sécurité au sein de cette collectivité ?

Amadou Diouldé Petty Diallo : nous avons un seul poste de gendarmerie, mais pas de police. Mais à côté de cela, il y a la police communale. Et nous travaillons en parfaite harmonie, d’entente pour la sécurité des personnes et de leurs biens dans la commune rurale. La gendarmerie est représentée par Monsieur le sous-préfet qui fait cumul de fonctions. Il n’a pas d’adjoint, il est seul. A côté de lui, il y a la police communale. Donc, tous travaillent en parfaite harmonie pour la sécurisation de la population. On peut dire qu’à Gongoret il y a la quiétude et la paix sociales. On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de vol. Mais pour ce qui est du vol de bétail, le banditisme aussi, il n’y en a presque pas. Pour ce qui est des conflits domaniaux, là également il y a peu de problèmes, sauf qu’il y a des voisins qui veulent dire que les domaines et les terres leur appartiennent. Mais jusque-là, on arrive à maîtriser la situation. Pour le moment, il n’y a pas eu de conflit domanial à Gongoret. Le seul problème qui existait, c’était entre nous et Gnaguara, mais nous sommes en train de régler ce problème. Et si on ne peut pas gérer, on oriente le problème aux autorités compétentes. La commune rurale de Gongoret est habitée en majorité par des Peuls.

 Guineematin.com : quel est le dernier ?

Amadou Diouldé Petty Diallo :  pour terminer, je dirai que notre commune rurale se porte bien. Nous remercions les citoyens, la communauté ressortissante de Gongoret pour l’union sacrée et l’entente qu’incarne notre société. Merci à l’Administrateur général de Guineematin.com et à son envoyé spécial.

Entretien réalisé par Amadou Baïlo Batouala Diallo depuis Gongoret (Mamou) pour Guineematin.com

Tél : (00224) 628 51 6796

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