Les Libériens se rendront aux urnes le 10 octobre prochain pour élire leur président de la République. 20 candidats sont en lice pour briguer la magistrature suprême. Et, parmi eux se trouve le président sortant, George Weah. Il nourrit l’envie d’un second mandat à la tête du Libéria. Mais, en face de lui se trouve Joseph Boakai, l’ancien vice-président d’Ellen Johnson Sirleaf.
C’est un peu plus de 2 millions d’électeurs qui doivent départager ces candidats. Des candidats qui bataille depuis le 5 août dernier (date du démarrage de la campagne électorale) pour vendre leurs programmes au Libériens. Les meetings et les campagnes de proximité se multiplient dans le pays. Et, un débat public s’est tenu mardi dernier à Monrovia pour présenter les programmes des 20 candidats.
La préservation de la paix est le principal enjeu de cette élection. D’ailleurs, les partis politiques s’étaient engagés en avril dernier à s’abstenir de toute violence et à recours à la justice pour résoudre leur différend durant tout le processus électoral.
Cependant, la campagne électorale a déjà été émaillée de violences. Des violences qui inquiètes aujourd’hui la communauté internationale.
« Nous sommes préoccupés par les informations faisant état de violences liées aux élections, de l’utilisation d’un langage pouvant s’assimiler à un discours de haine et des attaques contre des journalistes au Libéria », a dit dans un rapport le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Seif Magango.
Il faut rappeler que ce sont des élections générales qui auront lieu le 10 octobre prochain au Libéria. Car, en plus de choisir leur futur président, les Libériens vont élire 73 députés et 15 sénateurs (sur les 30 que compte le pays).
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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