En Guinée, depuis plusieurs jours, les réseaux sociaux sont sérieusement perturbés. D’ailleurs au niveau des médias, notamment les radios de la place, ces perturbations ont été accompagnées de brouillage de leurs ondes, empêchant le déroulement normal de leurs émissions.
Cette situation qui n’affecte pas que la presse continue de préoccuper les populations dans les différents secteurs. C’est le cas de la Fédération du syndicat autonome des postes et télécommunications (FESATEL).
Dans une correspondance signée le 5 décembre 2023 et dont une copie a été envoyée à Guineematin.com, le Secrétaire général de la FESATEL demande à ses membres d’évaluer les préjudices subis liés aux perturbations de la connexion en Guinée.
« Suite à la restriction de l’internet impactant l’accès aux réseaux sociaux à savoir WhatsApp, télégramme, Facebook, Messenger, YouTube et twitter, la Fédération syndicale autonome des télécommunications vient par ce présent courrier vous demander vous demander si cette restriction engendre des pertes financières qui pourraient impacter les conditions de vie et de travail, l’emploi et l’employabilité dans vos différentes entreprises », a questionné la FESATEL.
Cette demande a été adressée aux Directeurs généraux des sociétés Orange-Guinée, MTN-Guinée, Cellcom-Guinée, Groupe ETI et VDC TELECOM. En attendant leurs réactions, les consommateurs continuent de subir injustement ces restrictions.
Le secteur des postes et télécommunications, ébranlé par cette situation, est pourtant l’un des plus gros contributeurs de l’Etat.
La semaine dernière, au sortir du Conseil des ministres, le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, interrogé par la presse sur la question, a indiqué qu’internet n’était pas un droit. Une réponse qui continue d’alimenter la polémique dans les débats.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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