Le mouvement syndical guinéen et les chefs religieux étaient en conclave ce lundi, 26 février 2024, au Centre Islamique de Donka. Cette rencontre visait à trouver une solution à la grève générale et illimitée déclenchée ce matin par les syndicalistes sur toute l’étendue du territoire national, rapporte Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Cette rencontre qui a duré quelques heures n’a pas connu de suite favorable. Les syndicalistes ne veulent pas du tout céder. Ils exigent la libération sans condition du secrétaire général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa, récemment condamné par le TPI de Dixinn, à 6 mois d’emprisonnement dont 3 mois assortis de sursis et au paiement d’une amende de 500 000 francs guinéens.
« Il faut dire clairement que nous nous sommes compris. Nous syndicalistes avons décidé que si notre camarade n’est pas libéré, il n’y a pas de négociations. C’est pourquoi nous avons demandé à nos religieux d’aller rencontrer le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, pour le lui dire. Nous nous rendons donc à la bourse du travail en attendant leur retour. Cependant, la grève générale et illimitée reste maintenue et elle continue sur toute l’étendue du territoire nationale », a déclaré Abdoulaye Barry de la FESATEL.
À rappeler que les centrales syndicales ont déclenché ce lundi cette grève générale et illimitée pour exiger la libération sans condition du journaliste syndicaliste, Sékou Jamal Pendessa, la révision à la baisse du prix des denrées alimentaires de première nécessité, l’application intégrale du protocole d’accord tripartite signé le 15 novembre 2023 et la libération des ondes.
Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
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