Insécurité à Siguiri : le procureur Ibrahima 1 Camara met en garde les tenanciers des bars, hôtels et motels

Malgré la mise en place des comités de veille par le préfet Dr Maramany Cissé, l’insécurité persiste toujours dans la préfecture de Siguiri. Les nids des bandits sont les bars, les hôtels et les motels. Le procureur près le tribunal de première instance de Siguiri a mis en garde les tenanciers de ces lieux de loisirs. Ibrahima 1 Camara l’a fait savoir lors d’une réunion qu’il a présidée, a appris Guineematin.com à travers son correspondant basé à Siguiri.

Les attaques à mains armées, le vol, les assassinats clandestins sont devenus récurrents. Les orpailleurs, les commerçants et les opérateurs économiques ne sont épargnés. Ils vivent dans une insécurité grandissante. Pour freiner ce fléau, le parquet de Siguiri a alerté les tenanciers des bars, hôtels et motels.  « L’objectif (de la rencontre), c’est de vous expliquer vos droits et vos devoirs. Le constat révèle que les nids des bandits c’est dans les bars, motels et hôtels. Il faudrait que vous preniez vos responsabilités, la sécurité sociale est essentielle. Les tenanciers des établissements hôteliers doivent être dans les normes en respectant les règles édictées par l’Etat guinéen », a-t-il laissé entendre

Par ailleurs, le procureur a dénoncé l’exploitation des jeunes filles dans ces lieux de loisirs, qui est formellement interdite par la loi guinéenne. « En République de Guinée, l’ouverture d’un établissement de loisir est recommandé. Mais, recruter les filles à la fin de chaque mois, tu les paies, est punie par la loi. Nous allons recenser tous les établissements hôteliers, connaître le nombre. Si les établissements hôteliers sont responsables, l’Etat vous protège. Je vous en garde de collaborer avec  les autorités en donnant les informations », a-t-il recommandé

Robert Lamah, porte-parole des tenanciers des établissements de loisirs, a évoqué les difficultés qu’ils endurent dans l’exercice de leur profession.

Robert Lamah, porte-parole des tenanciers des établissements de loisirs

« Les fondateurs des établissements hôteliers souffrent énormément. Nous sommes exposés à payer beaucoup, surtout la surfacturation. Il faut qu’on soit aidé, sinon nous sommes vraiment fatigués », a-t-il lancé

Cette rencontre a connu la mobilisation des cadres de la direction préfectorale de la culture, des responsables du BGDA et des forces de défense et de sécurité.

De Siguiri, koutoubou Condé pour Guineematin.com 

Tel : (+224) 622478601

Facebook Comments Box