L’Association des Sœurs pour l’Islam en Guinée a organisé hier dimanche, 24 mars 2024, une cérémonie de rupture du jeûne à l’université Koffi Annan en Guinée. La cérémonie a été ponctuée par une série d’actions, notamment une conférence islamique, une séance de lecture du saint Coran, un sketch pour encourager les bonnes pratiques de l’islam pendant le mois de Ramadan. Des participants, venus de divers horizons, y compris des structures publiques et privées, ainsi que de nombreuses jeunes filles et femmes, ont pris part à cet événement, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Hawa Alseny Baldé, membre active de l’Association des Sœurs pour l’Islam en Guinée, a souligné l’importance de cette cérémonie. « Nous avons organisé cette cérémonie pour encourager la lecture du saint Coran malgré nos emplois du temps chargés. Nous avons planifié diverses activités telles que des séances de lecture du Coran, une conférence islamique interactive, et des mises en scène pour souligner l’importance de cette pratique », a-t-elle déclaré.
Pour sa part, la conférencière Aminata Diallo, experte en Etudes islamiques, a exprimé sa gratitude envers l’association pour son invitation à participer à cette cérémonie. Elle a abordé des sujets clés sur le Coran et son rôle crucial dans la vie d’un musulman, soulignant son impact sur la paix et la guidance spirituelle. « Je dis merci à l’Association des sœurs pour l’islam de m’avoir invité à animer une conférence islamique lors de cette cérémonie. Il m’a été demandé de faire le point sur le Coran et la lecture du saint Coran. Donc, j’ai développé la révélation du Coran, qui est un sujet très vaste. J’ai également parlé du miracle du Coran, et de l’importance de la lecture du saint Coran dans la société. Je dois dire que pour moi, le Coran est le guide du fidèle musulman sur cette terre. Sans le Coran, on est perdu. Même si on a des immeubles, de bonnes routes, mais si on n’utilise pas ce qui se trouve dans le Coran, on est perdu. Pour moi, le Coran est un guide que Dieu nous a envoyés pour vivre sur cette terre en paix. Je suis très heureuse de participer à cette activité que nos sœurs ont bien voulu organiser aujourd’hui. On a besoin de ce genre d’activités. D’habitude, on entend dire que les hommes organisent des activités, mais avec cette dynamique de l’Association des sœurs pour l’islam, on voit qu’il est possible que des associations uniquement féminines organisent des activités pour les femmes et invitent des femmes à animer des conférences pour les filles et les femmes », s’est-elle réjouie.
Les participants ont salué cette initiative et plaidé pour sa continuité, soulignant son caractère éducatif et moralisateur, particulièrement bénéfique pour les femmes exclues de certaines sphères religieuses. « Pour moi, ce genre de cérémonies de rupture est une belle initiative à saluer et à encourager. Surtout que ce sont des jeunes filles qui organisent cela. Le fait aussi que ce soit pendant le mois de ramadan, je les encourage et les félicite. Je leur demande de continuer dans ce sens, puisque c’est une démarche instructive et moralisatrice qui engendre des connaissances de l’islam, surtout que nous voyons que certaines filles et femmes sont exclues. Parlant de l’islam, on voit que le voile est exclu et dénigré. Je souhaite qu’après elles, d’autres filles ou femmes prendront la relève pour assurer la continuité, car ce que l’Association des sœurs pour l’islam est en train de faire est vraiment salutaire », a laissé entendre Yaya, jeune étudiant qui a pris part à la cérémonie.
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
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