En visite en Côte d’Ivoire où il s’est entretenu avec le président Alassane Ouattara hier, mardi 7 mai 2024, le chef de l’Etat sénégalais a insisté sur la nécessité de réformer la CEDEAO (communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest). Bassirou Diomaye Faye a aussi évoqué la nécessité d’œuvrer à « dissiper les incompréhensions » qui mine cette institution sous-régionale. Une institution qu’il estime être « un outil formidable d’intégration » économique et sociale.
« C’est lorsque ces grands ensembles (régionaux et sous-régionaux) sont renforcés que nos pays respectifs sont aussi renforcés. Je suis persuadé de dire que nous devons continuer d’agir dans la solidarité au sein de l’espace CEDEAO, de faire les réformes nécessaires et d’œuvrer à dissiper les incompréhensions qui ne peuvent manquer de subvenir… C’est cela qui contribuera au renforcement de l’unité, de la cohésion et de la souveraineté de la CEDEAO qui est un outil formidable d’intégration que nous gagnerons à préserver », a dit Bassirou Diomaye Faye.
Ce n’est pas la première fois que le président sénégalais évoque la nécessité de réformer la CEDEAO. Lors de son premier discours en tant que vainqueur de la présidentielle du 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye avait promis de s’investir pour « corriger les faiblesses et changer certaines méthodes, stratégies et priorités politiques » de la CEDEAO.
« Je lance un appel à nos frères et sœurs africains pour qu’ensemble nous consolidions les acquis obtenus dans le processus de l’intégration de la CEDEAO tout en corrigeant les faiblesses et en changeant certaines méthodes, stratégies et priorités politiques. Je mènerai des actions similaires avec la même abnégation pour l’unité et l’intégration politique et économique du continent », avait-il martelé.
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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