À l’instar des autres localités du pays, la commune urbaine de Sanoyah a favorablement répondu à l’appel des autorités dans le cadre de la lutte contre les ordures. Avec pour mot d’ordre ‘’zéro inondations en saison pluvieuse’’, les responsables de la nouvelle commune de Sanoyah, accompagnés des jeunes de la localité sous la houlette du président de la délégation spéciale, Aly Manden Massa Keita, ont déployé des moyens pour curer les caniveaux et débarrasser les artères publiques de ses tas d’immondices. Le coup d’envoi de cette journée d’assainissement a été lancé dans la matinée ce samedi, 1 juin 2024, à Lansanayah Barage, a constaté Guineematin.com à travers un de ses journalistes.
Munis de râteaux, de balais, de pelles, brouettes…, et vêtus de gilets, plusieurs associations de jeunesse de la commune notamment ceux de Sanoyah km36 se sont joints aux autorités locales ce samedi pour assainir leur environnement, mettant ainsi l’accent sur le débouchage des canaux d’évacuation des eaux de ruissellement. En donnant le coup d’envoi de cette action citoyenne, le président de la délégation spéciale de Sanoyah, a affirmé que la population de sa juridiction est déterminée à répondre à l’appel des autorités au plus haut niveau dans le cadre de cette initiative présidentielle.
« C’est une instruction de la première hiérarchie, général Mamadi Doumbouya, qui a demandé à l’ensemble des membres de son gouvernement à un assainissement mensuel, chaque 1er samedi du mois. Nous sommes tous interpelés à assainir nos localités sur toute l’étendue du territoire national. En cela, la commune urbaine de Sanoyah ne peut rester en marge. C’est pourquoi, encore ce matin, nous sommes sortis du début de notre territoire jusqu’à la fin, afin d’instaurer la propreté dans notre commune. Aujourd’hui, nous nous sommes focalisés sur le curage des caniveaux. Nous sommes à quelques pas des grandes pluies et quand il pleut, il faut s’inquiéter pour les caniveaux. Si les caniveaux ne sont pas curés, il y aura inondations. Chose que nous préservons à travers cet acte. Comme on le dit : “vaut mieux prévenir que guérir”. Le choix du carrefour Lansanayah Barrage c’est parce que c’est le point de départ des 11 quartiers de la commune. Aujourd’hui, la population de Sanoyah s’est habituée à ce rythme qui consiste à assainir les coins et recoins de leur cadre de vie. Elle a déjà la volonté de nous accompagner. Je leur demande de redoubler d’ardeur et de maintenir le cap de la propreté que nous avons au sein de la commune », a-t-il dit.
Des jeunes, à l’image de ceux du mouvement débout pour le développement (MDD), plus que jamais déterminés à œuvrer auprès de la délégation spéciale ont souscrit pour le “don de soi” pour le développement de leur localité. Pour Aly Badara Camara, président du mouvement, la jeunesse de Sanoyah a pris conscience et elle mérite d’être accompagnée par les autorités pour l’atteinte de ses objectifs.
« Tout ce qui a nous animés, c’est qu’on a compris très tôt qu’une localité ou un pays ne peut se développer sans que sa jeunesse ne fasse son devoir. Le “don de soi pour la patrie” c’est ce qui nous motive. Voilà aujourd’hui notre quartier est devenu une commune. C’est pourquoi nous nous sommes engagés à accompagnons les autorités pour assainir notre commune et participer à son développement. Aux autorités, nous voulons leur dire aujourd’hui que l’image négative que les gens avaient toujours eu de la jeunesse de Sanoyah km36 n’est plus une réalité. Il y a eu une prise de conscience. Nous demandons aux autorités de la commune et de la transition de penser à Sanoyah km36. On va leur prouver qu’il y a des jeunes qui sont pleins d’initiatives et qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour faire avancer les choses dans cette localité », a dit le président du Mouvement.
En participant à cette journée d’assainissement, Mariama Ciré Camara, en appelle à une prise de conscience collective pour assurer la propreté de la commune.
« Nous sommes sortis ce matin pour apporter une main forte aux autorités dans le cadre de l’assainissement de notre commune. Il y a des gens qui revendent au marché et qui mettent les ordures au bord de la route. Ce n’est pas normal. Ça peut donner des maladies. C’est pourquoi nous sommes venus soutenir la commune ce matin. Je demande à la commune de sensibiliser les femmes qui viennent au marché de mettre les ordures dans les poubelles au lieu de les jeter sur la chaussée, a-t-elle lancé.
Malick DIAKITE pour Guineematin.com
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