La mosquée de Kambanya, nichée dans la sous-préfecture de Sinta, à 35 km du chef-lieu de la préfecture de Télimélé, a récemment accueilli une cérémonie de sacrifice communautaire et de lecture du saint Coran, organisée par l’Association pour le Développement de Kambanya (ADK). Cette initiative avait pour but d’implorer la grâce divine, de prier pour la paix et le développement au bénéfice des habitants, ainsi que de renforcer la cohésion sociale. La mobilisation exceptionnelle des autorités religieuses, administratives, locales et d’autres invités témoigne de l’importance de cet événement. Certains participants, interrogés par Guineematin.com à travers son envoyé spécial, ont partagé leurs.
La mosquée de Kambanya, nichée dans la sous-préfecture de Sinta, à 35 km du chef-lieu de la préfecture de Télimélé, a récemment accueilli une cérémonie de sacrifice communautaire et de lecture du saint Coran, organisée par l’Association pour le Développement de Kambanya (ADK). Cette initiative avait pour but d’implorer la grâce divine, de prier pour la paix et le développement au bénéfice des habitants, ainsi que de renforcer la cohésion sociale. La mobilisation exceptionnelle des autorités religieuses, administratives, locales et d’autres invités témoigne de l’importance de cet événement. Certains participants, interrogés par Guineematin.com à travers son envoyé spécial, ont partagé leurs sentiments.
L’Association pour le Développement de Kambanya (ADK) poursuit ses actions depuis plusieurs années pour le bien-être de la localité. C’est dans ce cadre qu’elle mobilise des fonds chaque année pour des retrouvailles culturelles et spirituelles.
Me Boubacar Télimélé Sylla, porte-parole de l’ADK, revient sur les objectifs de cette cérémonie de sacrifice et de lecture du saint Coran en faveur de la population.
« C’est une habitude, chaque année, après la fête de Tabaski, on organise des cérémonies de sacrifice, faire la prière, la lecture du saint Coran, pour les ressortissants de Sinta, de Télimélé et d’ailleurs. On n’a pas eu assez des difficultés. En ce qui concerne la mobilisation des recettes, on fixe des montants qu’on n’impose à chacun, selon son statut social. Cette année, on a égorgé deux bœufs, dont le premier a été offert par un seul fils de Kambanya et membre de l’association. Souvent, on prévoit un budget de près de 20 millions de GNF. Nous avons eu le soutien de ceux de la diaspora aux États-Unis, en Europe, en Afrique et d’autres pays. Ceux qui sont résidents, y compris ceux de Conakry et l’intérieur du pays, ont contribué selon leurs moyens », a indiqué le porte-parole de l’ADK.
Pour sa part, Elhadj Abdoul Goudoussi Bah, sage de Kambanya, a rappelé que la prospérité de Kambaya est l’objectif ultime de cette démarche.
« Nous avons béni pour les fils de Kambanya. Je recommande aux jeunes de renforcer leur structure. Il y a eu une forte mobilisation des fidèles musulmans des autorités à tous les niveaux et des invités. Je fais partie de ceux qui encouragent vivement les ressortissants à participer massivement aux actions de développement. Tous les habitants de Kambanya sont heureux. Nous devons rendre hommage aux membres fondateurs de notre localité qui ont consenti à d’énormes sacrifices pour son rayonnement. Je souhaite perpétuer l’héritage laissé par des figures comme Karamoko Mamadou Hamdallaye, grand-père de l’actuel imam de la grande mosquée, et l’érudit Karamoko Diouhé, qui ont contribué à faire de notre village une cité paisible et prospère. Merci à Dieu, Kambanya est devenu un centre cosmopolite. J’en profite pour appeler les natifs et les originaires de Kambanya à accueillir toutes les personnes sans discrimination, pour le bien-être, la prospérité et le bonheur de tous », a conseillé Elhadj Abdoul Goudoussi Bah, sage de Kambanya.
De son côté, Ibrahima Bah, réalisateur et directeur général de Reporter Horizons, a profité de l’occasion pour inviter ses frères et sœurs de Kambaya à venir célébrer les fêtes dans leur village natal.
« Kambanya est notre village d’origine, là où tout a commencé pour nous. Revenir ici, ce n’est pas simplement une fête, c’est un moment de communion profonde. Quand nous sommes là, c’est une grande joie. Comme dit le proverbe, il n’y a pas de meilleur endroit que chez soi. Nous sommes heureux d’être parmi nos parents, auprès de notre famille, dans l’espoir de suivre les traces de nos grands-parents. Être à Kambanya, ce n’est pas seulement la ferveur de la fête qui nous anime, c’est bien plus. C’est l’occasion d’identifier les besoins de notre village, de connaître nos racines. Je lance un appel aux jeunes et aux parents pour valoriser cette initiative et encourager les enfants. Il est temps de dépasser les superstitions héritées de l’enfance et de reconnaître les progrès réalisés dans nos villages. Certains villages disposent aujourd’hui d’infrastructures meilleures que Conakry, avec électricité, eau et internet. Il n’y a aucune raison d’avoir peur de revenir là où nous sommes nés, auprès de nos grands-parents. Ici, nous sommes appelés par notre nom et celui de nos parents. Ici, nous sommes les enfants du village », a-t-il rappelé.
De retour de Kambanya (Sinta), Amadou Baïlo Batouala Diallo pour Guineematin.com
Tél. : 628 516 796
