La route reliant le district de Kamatiguiya et le siège de la sous-préfecture de Kintinian se trouve dans un mauvais état. Les fortes pluies qui s’abattent sur la zone et l’absence de projet de réhabilitation sont autant de facteurs qui contribuent à la dégradation très poussée de ce trajet. Cela porte préjudice aux conducteurs des engins qui font la navette sur ce tronçon, a appris Guineematin.com à travers son envoyé spécial.
Pour emprunter ce tronçon, il faut se réveiller très tôt pour braver cette route qui se trouve dans un état piteux. Les usagers vivent le calvaire au quotidien.
« La route-là est très mauvaise. Quand il pleut, ce n’est pas facile de passer. Nous souffrons beaucoup pendant la saison des pluies avec la boue qui crée des embouteillages. Quand il pleut, on ne peut pas travailler sur la route qui relie Kintinian à Kamatiguiya. L’eau nous fatigue vraiment », a expliqué Paul Compaoré, ressortissant burkinabé.
Mamadou Billo Sow craint la dégradation avancée de ce trajet. « Pour ne pas se mentir, nous souffrons beaucoup. La route-là est vraiment mauvaise. Quand il pleut, tous les usagers souffrent, c’est la peur qui prend place. Le gouvernement est prié de nous aider », a-t-il indiqué.
Interrogée, Sogona Camara raconte sa mésaventure. « Ce n’est pas facile de pratiquer cette route pendant la saison des pluies à cause des trous et la boue. Avant d’arriver à destination, la boue et l’eau salissent nos habits. La souffrance est vraiment énorme. Nous demandons aux autorités de réhabiliter notre route », a-t-elle sollicité.
Nangbè Camara abonde dans le même sens. « Quand tu empruntes la route Kintinian-Kamatiguiya, tes reins te font mal en cette saison des pluies. Là où je suis comme ça, mes reins me font vraiment mal. Toutes les parties de ce tronçon sont dégradées, même marcher c’est difficile. Pour se soustraire de la boue, c’est un parcours du combattant. Nous ne pouvons pas gagner notre quotidien sans emprunter la route-là. Nos enfants, en étant au dos, souffrent et tombent même malade à cause du mauvais état de la route. Nous demandons aux autorités à tous les niveaux de penser à nous, sinon la souffrance est devenue de trop », a-t-elle laissé entendre.
De Kintinian (Siguiri), Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
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