Réalisation de la route Labé-Mali : le CNT autorise la ratification de l’accord de prêt de 159,560 millions d’euros entre la Guinée et la BID

Réunis en plénière ce mercredi, 18 mai 2022, au palais du peuple, les conseillers nationaux de la Transition ont autorisé la ratification d’un accord de prêt de financement de plus 159 millions d’euros entre la Guinée et la banque islamique de développement (BID). Cet accord concerne la réalisation de la route Labé-Mali (en Guinée) pour une durée de 4 ans. Et, ce prêt est remboursable sur une période de 20 ans, avec 4 ans de grâce accordés à la Guinée, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

C’est à l’issue d’intenses débats que les conseillers ont adopté la loi autorisant la ratification de cet important accord de prêt de 159,560 millions d’euros entre la Guinée et la BID. Et, le ministre guinéen des transports et des infrastructures, Yaya Sow, a salué ce vote des parlementaires de la Transition. Il assure que la réalisation de la route Labé-Mali va renforcer les échanges commerciaux.

Yaya Sow, ministre des Infrastructures et des Transports

« C’est un projet qui va renforcer le commerce transfrontalier, du commerce régional qui est un élément de croissance et de développement. Ce vote par les honorables conseillers est salutaire ; et, nous remercions la banque islamique de développement pour la confiance. Cet investissement va nous permettre de faire des travaux de qualité, d’où la durée de 4 ans. C’est une route qui a été reprofilée, des transformateurs électriques de 60 tonnes du ministère de l’énergie sont transportés sur cette route. Pour le travail, des missions de contrôle, des stations de péage, vont être installées pour surveiller les travaux. Ça sera un travail de qualité qui va supporter le poids des camions », a dit le ministre Yaya Sow.

Dr Lancinet Condé, ministre de l’Économie des Finances et du Plan

De son côté, Lancinet Condé, ministre du plan, de l’économie et des finances, s’est réjoui de cette autorisation de ratification et il a promis que les autorités concernées par ce projet vont se rapprocher de la Cour Suprême pour avoir des avis juridiques.

« Un tel projet demande assez de moyens. Puisque si c’est dans un milieu plus compliqué, alors il faudra investir plus pour que le résultat soit durable. Le chemin continue, on va se rapprocher de la Cour Suprême pour avoir des avis juridiques », a-t-il indiqué.

Aissatou Sadio Bah pour Guineematin.com

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