« La gestion de nos ressources ne tient pas compte des normes environnementales », Abdoul Sakho de la société civile

atelierLes organisations de la société civile impliquées dans la protection de l’environnement s’activent pour permettre à la Guinée d’apporter sa contribution à la Conférence des Parties sur le climat (COP 22), prévue à Marrakech, au Maroc. C’est dans cette dynamique qu’un atelier de partage et de validation des documents de plaidoyer de la société civile s’est ouvert ce mardi 1er novembre 2016, à l’université Gamal de Conakry, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Pour rappel, c’est au lendemain de la COP 21, tenue à Paris en 2015, qu’un comité technique national et de mobilisation de la société civile a été créé en  Guinée. Ce comité est un cadre de concertation, de réflexion et de propositions. Il regroupe les organisations de la société civile évoluant dans le domaine de l’environnement et de la biodiversité. Le coordonnateur du comité technique, Cheikh Amadou Diakité, a rappelé que la société civile a un rôle d’alerte et de prévention, notamment en ce qui concerne les questions environnementales. Il a ensuite donné les objectifs de l’atelier : «  nous sommes là  pour présenter ce document de plaidoyer qu’on a proposé pour la COP 22, on va le partager et ensemble on va le valider. Parce que dans le dernier rapport du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), cette année il fera beaucoup plus chaud que l’année dernière. Si vous prenez Conakry, on est entrain  de construire sur les poumons de la ville, les bras de mer sont occupés de façon anarchique. Ce sont là les enjeux et il est de notre responsabilité, société civile et partenaires au développement, d’agir », a dit monsieur Diakité.

Abdoul Sakho, président du Conseil Régional des Organisations de la Société Civile de Conakry (CROSC), a félicité l’équipe du comité technique qui s’est battue pour arriver à produire le document du plaidoyer pour la COP 22. « Votre travail est très important parce que la Guinée est dotée d’énormes ressources naturelles, mais la gestion de ces ressources n’a pas d’impact réel sur la vie des citoyens, de leur épanouissement. Cette gestion ne tient pas en compte des normes pour avoir un environnement permettant aux citoyens de bien vivre » a déploré le président du CROSC.

Il est à signaler que le document émis par le comité technique et de mobilisation de la société civile pour la COP 22 comporte les quatre (4) thématiques suivantes : agriculture-élevage-pêche ; mines, eaux et forêts ; déchets urbains et tourisme ; énergies renouvelables. Pendant deux jours de travaux le document sera revu et corrigé en collaboration avec l’Union Européenne.

Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 628 17 99 17

 

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