Les autorités communales de Kissidougou continuent le déguerpissement des occupants des voiries urbaines de la ville. Après les vendeuses du désormais ex marché Löffèkourani, les occupants des voiries urbaines ont été obligés de quitter leurs étales pour éviter les accidents sur la voie publique et fluidifier la circulation. Tel est le constat fait sur place ce mardi, 21 mai 2024, par Guineematin.com à travers son correspondant dans la préfecture.
Les différentes voiries de la commune urbaine de Kissidougou étaient jusque-là occupées par les étalagistes et des gros camions. Ce qui perturbait fortement la fluidité de la circulation dans la cité des trois foyers traditionnels. Un danger permanent pour eux qui font semblant de ne pas en être conscients.
Sur les raisons de cette opération, Mamady Iva Sanoh, président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Kissidougou, a apporté des précisions.
« Nous avons sensibilisé à travers les radios privées tout comme la radio rurale de Kissidougou. Ensuite, nous avons invité nos mamans à une réunion qui avait regroupé toutes les structures évoluant à Kissidougou. C’est ainsi qu’à notre niveau, la délégation spéciale, nous avons fait comprendre aux occupants de ces voiries que ce n’était pas un endroit où elles devraient s’installer. Puisque vous barrez le chemin à d’autres citoyens qui doivent circuler librement. Parce que pour toute personne réfléchie, quand tu vois les gros véhicules qui viennent à chaque fin de semaine, ils ne font que circuler là pour décharger les marchandises, si un de ces véhicules se déchaînait un jour, j’avoue que tous ceux qui sont assis le long de ce côté personne, ne s’en sortirait. Et le seul secret, il y a eu synergie d’actions entre les autorités préfectorales et communales », a expliqué monsieur Sanoh.
Les usagers de la route se félicitent de ce déguerpissement à l’image d’un conducteur de taxi-moto, interrogé par notre reporter.
« Nous sommes vraiment contents du déguerpissement de ces emprises par les autorités de Kissidougou. Parce que la circulation était devenue difficile. Nous leur demandons de continuer et de ne pas relâcher », a laissé entendre Aboubacar Sidiki Mara.
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Depuis Kissidougou Abou Millimouno pour Guineematin.com
