Le DCE de Dixinn au lancement du BEPC : « On a dédramatisé les examens pour éviter de traumatiser les enfants »

Mamadi Konate, DCE de Dixinn

Le brevet d’études du premier cycle (BEPC) a débuté ce vendredi, 14 juin 2024, en Guinée. Au centre “école primaire Barry Diawadou” de Dixinn, c’est le Ministre Directeur de Cabinet de la Présidence de la République, Djiba Diakité, accompagné d’une forte délégation composée de quatre autres ministres, du secrétaire général du ministère de l’enseignement pré-universitaire et du nouveau directeur de la DCI, qui a donné le coup d’envoi des premières épreuves de cet examen à 9 heures. Le directeur communal de l’éducation (DCE) de Dixinn à l’occasion à profit pour évoquer la particularité de cet examen, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Très tôt le matin, l’inspecteur régional de l’éducation de Conakry, M. Thiapato et les acteurs de l’éducation de la commune urbaine de Dixinn se sont mobilisés pour les dernières dispositions du centre. Au mât, des conseils ont été prodigués aux élèves avant la montée des couleurs à 7 heures45’. Ensuite, les candidats ont rejoint les classes où ils ont attendu l’arrivée de la délégation pour le lancement des épreuves.

C’est Madame la ministre de l’environnement et du développement durable, Djami Diallo, qui s’est exprimée au compte de la délégation.

« C’est une étape très importante dans leur parcours scolaire. Nous sommes venus pour ce grand jour pour ces élèves pour leur adresser quelques mots d’encouragement, mais aussi les appeler au calme, les encourager et rappeler qu’ils ont déjà accompli beaucoup de travail pour arriver où ils sont aujourd’hui. Grâce à leur travail, grâce à leur persévérance, l’appui des parents et l’appui des enseignants, ils en sont là aujourd’hui. C’est une épreuve pour finaliser leur cycle du collège et nous les encourageons vivement », a-t-elle dit.

Pour le directeur communal de l’éducation, M. Mamadi Konate, la particularité des examens de cette année est la “dédramatisation” pour éviter de “traumatiser” les enfants.

« La particularité de cette année, on a dédramatisé les examens. Parce qu’avant il y avait énormément de pression, mais cette année on part avec un nouveau concept qui consiste à apaiser les examens. Quand on parle d’apaisement, c’est juste de relâcher la pression. La pression que les enfants avaient les précédentes années, ce n’est plus la même pression cette année. Ils sont tous sereins, calmes et très motivés. L’idée, c’est d’éviter au maximum de traumatiser les enfants. D’habitude, ce sont les gendarmes qui transportaient les sujets, mais cette fois on a préféré que ce soit des enseignants qui le fassent », a-t-il indiqué.

Quant aux candidats que nous avons interrogés juste avant qu’ils rejoignent leurs salles, ils disent être bien préparés.

Jeanne Wendouno, candidate au centre Barry Diawadou

« Je suis un peu stressée, mais je suis sereine. Parce que je me suis bien préparée pendant l’année scolaire avec les séances de révisions, les semi-internats et les répétitions à la maison. Ce matin, on commence par la rédaction et l’histoire, je me sens prête. A mes camarades, le  message que je vais leur adresser est simple, c’est de rester serein, de ne pas communiquer et d’éviter de se faire frauder », a dit Jeanne Wendouno, candidate au centre Barry Diawadou.

Abondant dans le même sens, Mamadi Jean Coumbassa, élève au collège Donka, dit être confiant.

Mamadi Coumbassa, Jeanne Wendouno, candidat au centre Barry Diawadou

 » Je me sens bien et je suis là pour un objectif bien précis. Les préparatifs se sont très bien passés, je me suis préparé et je reste confiant », a-t-il déclaré.

A noter que le BEPC va s’étendre jusqu’au 20 juin 2024, avec deux jours de repos.

Issiaga Barry pour Guineematin.com

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