TPI Mamou : 8 mois de prison ferme et une amende de 500 mille contre madame Oumou Sow « CNDD »

Poursuivie pour un cumule d’infraction (injures publiques, coups et blessures volontaires) madame Oumou Sow dite CNDD, la prévenue a comparu pour la seconde fois hier, mardi 21 mars 2017, au tribunal de première instance de Mamou. Elle a été condamnée à huit mois de prison ferme et au payement d’une amende de cinq cent mille francs guinéens d’une part et au payement de dix millions de francs guinéens à la partie civile d’autre part, a appris Guineematin.com à travers son correspondant à Mamou. Selon nos informations, les faits reprochés à madame Oumou Sow remontent au 25 Février dernier, lors d’une bagarre qui avait éclaté entre elle et deux autres femmes (madame Aïssatou Barry et Djiba Bah) dans le bureau de monsieur le gouverneur de la région administrative de Mamou. une bagarre au cours de laquelle, madame Djiba Bah a été roué de coups qui ont entraîné des blessures. C’est suite à cette bagarre, qu’une plainte formulé par madame Djiba Bah et Aïssatou Barry a été déposée à la gendarmerie, qui a procédé à l’interpellation et à l’audition de madame Oumou Sow. Un procès-verbal d’audition a été transmis au parquet où madame Oumou Sow a été entendu de nouveau sur procès-verbal, avant d’être placée sous mandat de dépôt. « L’affaire a été orientée en procédure de flagrant délit. Il y avait un acte au dossier qui prouvait effectivement que madame Djiba Bah avait été blessé », a confié monsieur Sidiki Camara, procureur de la république près le tribunal de première instance de Mamou. Quelques jours avant le début du procès, une lettre de désistement émanant de madame Djiba Bah et Aïssatou Barry a été déposé à la justice. Mais pour le procureur Sidiki Camara, « conforment à l’article 5 du code de procédure pénal et sous réserve des cas visés à l’article 2 du même code, ce désistement ne pouvait ni arrêter, ni suspendre l’exercice de l’action publique ». A l’ouverture du procès la semaine dernière, madame Djiba Bah et Aïssatou Barry se sont constituées partie civile et hier Mardi, le tribunal a reconnu madame Oumou Sow coupable des faits qui lui sont reproché tout en prononçant sa condamnation.

De Mamou, Keïta Mamadou Baïlo pour Guineematin.com

Tél. : 622 97 27 22

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