Prostitution : une nuit de cohabitation dans un Bordel à Fria

Prostitution à Fria, Fria, prostitution,La fermeture de l’usine d’alumine de Fria paralyse tous les secteurs d’activités de la préfecture. Les travailleuses de sexe en tirent aussi les conséquences. Elles se livrent à tout prix par manque de client ; a constaté sur place l’envoyée spéciale de Guineematin.com

Située à 150 kilomètre de la capitale guinéenne, la préfecture de Fria est confrontée à une grande crise économique, depuis la fermeture de RUSAL en 2011. Les travailleuses de sexe ne sont pas épargnées. Elles sont présentes partout sur les lieux de débauche : bars, maquis et boites de nuit, à la recherche de la clientèle qui est devenu rare.

Les bars,  Nimba, Kolombounyi, Plateau, Climatisé et Tropicana sont les points de rencontre entre vendeuses de chaire et clients. Elles trainent toutes les nuits pour épier les désireux de leur « marchandise ».

Avec la situation, sanitaire due à la maladie Ebola et, pire, économique de la ville, elles peuvent « satisfaire le client » à tous les prix ! Lors d’une cohabitation qu’on a eue avec elles ce weekend, nous avons constaté une offre importante par rapport à la demande. Par exemple, au bar Kolombonyi, les prostituées étaient massivement présentes, beaucoup plus que les clients.

Prostitution à Fria, prostitution, FriaDe zéro (minuit) heure jusqu’à 1 heure 30 minutes, aucune professionnelle du sexe n’a eu un client consensuel. Sur un prix de 20 000 à 25 000 francs guinéens, le client pouvait discuter jusqu’à cinq mille (5 000) francs guinéens ; soit 0,6 euros pour plus de  trois (3) heures au lit.

Etant dans ces bars comme une nouvelle étrangère débutante du métier, l’une parmi les prostitués nous a expliqué le fonctionnement du terrain… « Il n’y a pas de client actuellement. Les gens n’ont pas d’argent. Donc, le prix initial est à 45 mille, plus le prix de la chambre. Mais, il faudra accepter de discuter sur le prix jusqu’à la limite de ses moyens » a-t-elle conseillé.

Toujours sur place, une professionnelle a été discutée par un de nos collègue jusqu’à 10 000 francs guinéens pour 3 heures du temps. Selon nos constats, une autre vendeuse de chaire, âgée d’une quinzaine d’année environ a été discutée de 20 000 francs guinéens à 5 000 franc guinéen pour 1 heures.

Il faut dire, bien que l’épidémie Ebola ait commencé de faire des victimes dans la préfecture de Fria, ces travailleuses de sexe, ne prennent aucune mesure sanitaire.

Fatoumata Keïta, envoyée spéciale de Guineematin.com à Fria

Tel (+224) 654 47 99 71

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