Comme l’UFDG et l’UFR, les responsables et militants du PEDN étaient décidé d’occuper les rues de Conakry ce lundi 4 mai 2015. Mais, les agents de la sécurité adoptent ces derniers une nouvelle tactique pour amoindrir (à défaut d’empêcher) le succès des manifestations. Un reporter de Guineematin.com a trouvé les responsables du PEDN dans le domicile de la secrétaire nationale du parti, Hadja Tété Nabé.
« Nous nous sommes regroupés ici à Sangoyah pour ne préparer à sortir. Nos militants sont venus nous rejoindre ici chez Hadja Tété Nabé. Mais nous avons été empêchés de sortir. A chaque fois qu’on a voulu sortir, on a été empêché par les agents de la police et de la gendarmerie », a témoigné Faya François Bourouno, le porte parole du PEDN, ajoutant qu’à Sangola, les femmes du « PEDN sont sorties manifester, mais elles ont été dispersées par les agents des forces de l’ordre ».
A en croire le porte parole du PEDN, plusieurs fédérations de l’intérieur ont également suivi le mot d’ordre et ont paralysé ces préfectures, même si certains ont préféré faire des meetings (comme N’zérékoré) ou ville mort (comme Macenta). « J’ai même vu des appels sans pouvoir les décrocher pendant que nous parlons-là comme nos responsables de Siguiri et je dois joindra Kankan tout à l’heure pour savoir comme cela s’est passé là-bas. Mais, déjà, on peut se féliciter d’avoir réussi à paralyser le pays ce lundi », disait monsieur Bourouno dont la « victoire » est adoucie par les querelles entre opposants enregistrées ici et là. « C’est vrai que nous regrettons ces querelles entre nos amis de l’UFR et de l’UFDG. A Boffa par exemple cela a empêché la manifestation et c’est vraiment dommage », regrette le porte parole du parti de Lansana Kouyaté.
Abdoulaye Oumou Sow était à Songoyah pour Guineematin.com
