Fêtes de fin d’année : voici le bilan des accidents de la circulation à Dubréka (médecin)

La préfecture de Dubréka enregistre régulièrement des cas d’accidents de la circulation. Et les fêtes de fin d’année laissent souvent des morts et des blessés graves sur les routes de la préfecture. Mais cette année s’est illustrée positivement dans ce domaine, avec seulement deux cas d’accidents de la route, appris un reporter de Guineematin.com qui s’est rendu dans la préfecture.

Selon le Dr Abdoulaye Sacko, médecin chef au service des urgences de l’hôpital préfectoral de Dubréka, c’est dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 janvier 2018 aux environs de 2 heures du matin, que son service a reçu deux accidentés de la voie publique.

« Il s’agit d’une collusion entre deux motards dans la localité de Tondon. On les a reçus dans un état grave : l’un s’appelle Fodé Yaya Sylla, reçu pour blessure hémorragique et profonde du tiers inferieur de la jambe droite, à cela, était associé une blessure plus fracture de l’os frontale. Alors, nous lui avons fait les soins d’urgence. Mais comme vous savez, les cas de fractures crâniennes relèvent d’une prise en charge spécialisée, donc le malade a été référé au CHU d’Ignace Deen. Le deuxième, c’est Alkhaly Fadiga, lui aussi c’est un cas de traumatisme crânien mais sans perte de connaissance. Il s’agit d’une blessure profonde hémorragique de l’arcade sourcilière gauche. Nous avons effectué les soins chez lui aussi en faisant hémostase, c’est-à-dire la maitrise de l’arrêt de l’hémorragie plus une fermeture de la plaie par une suture de quatre points », a expliqué le médecin, qui se réjouit de la baisse considérable du nombre d’accidents cette année.

Une situation qui pourrait s’expliquer selon lui, par la prise de conscience des conducteurs d’engins roulants. Dr Abdoulaye Sacko demande donc aux usagers de la route à plus de responsabilité. « Il ne faut pas qu’à l’occasion d’une cérémonie d’un à deux jours que tu y laisses ta vie. Souvent les cas d’accidents que nous recevons sont généralement liés à la consommation excessive de l’alcool. Ils boivent et se mettent derrière le volant ou derrière les guidons des motos », a-t-il ajouté.

A noter par ailleurs que selon nos informations, l’hôpital préfectoral de Dubréka manque énormément de personnels soignants. Par exemple au service des urgences, seuls deux médecins y travaillent. A cela s’ajoute le manque de matériels pour la réanimation des cas de traumatismes crâniens ou de fractures des os longs.

De retour de Dubreka, Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

Tel. : (00224) 621 09 08 18

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