Cambriolage à l’école primaire 2 octobre (Kankan) : 2 000 000 emportés par les malfaiteurs

Dans la nuit d’hier à aujourd’hui lundi, 20 décembre 2021, l’école primaire 2 octobre, située au quartier Senkèfara 1 (dans la commune urbaine de Kankan) a été victime de cambriolage. La porte de la direction a été défoncée par les malfaiteurs qui ont fait irruption dans cet établissement scolaire. Ce matin, le directeur de ladite école déplore la perte d’un peu plus de 2 millions de francs guinéens, rapporte le correspondant de Guineematin.com à Kankan.

La porte de la direction dénoncée, les dossiers dispersés, des armoires ouvertes, c’est dans un véritable bazar que Daye Kaba, le directeur de l’école primaire 2 Octobre a trouvé son bureau. Après constat et vérification, il se rend compte qu’une somme de 2 100 000 de francs guinéens a disparu du bureau vandalisé.

« Ce matin, je suis venu trouver que la porte de mon bureau est défoncée. Automatiquement, je suis entré et j’ai trouvé que mes effets personnels étaient tous à terre. Donc, j’ai appelé le président de l’APEAE (association des parents d’élèves et amis de l’école) et le chef de quartier, parce que j’ai constaté que la somme de 2 100 000 francs et une clef USB ont disparu. Je lance un appel à l’endroit des autorités éducatives de Kankan, celles du quartier et les personnes de bonne volonté pour nous aider à trouver une clôture pour l’école afin de lutter contre ce genre de pratique », a expliqué Daye Kaba.

Selon Kaloga Issiaga, le président de l’APEAE de cette école, les jeunes du quartier Senkèfara1 ont transformé cet établissement scolaire en un lieu de consommation de stupéfiants.

« Vous savez, moi je loge tout près de cette école. Mais, c’est devenu un lieu de rencontre et de consommation de stupéfiants pour les enfants du coin. Donc, il faut que la communauté nous aide à avoir des salles de classes supplémentaires et surtout une clôture », a-t-il indiqué.

Pour l’heure, on ignore l’identité et la provenance des individus qui ont vandalisé cette école, d’autant plus qu’ils se sont volatilisés dans la nature après leur salle besogne.

De Kankan, Abdoulaye N’koya SYLLA pour Guineematin.com

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