Installé samedi dernier, le Conseil national de la Transition (CNT) tient sa première session plénière ce lundi, 7 février 2022. A cette occasion, le président du Conseil régional des organisations de la société civile (CROSC) de Boké a tenu à adresser un message aux membres de ce parlement transitoire. Elhadj Sékou Souaré invite les conseillers nationaux à mettre de côté leurs différences pour privilégier l’intérêt supérieur de la Guinée.
« Avec 81 personnes de provenances différentes, je m’attends d’abord à ce qu’ils soient unis. Qu’ils aient une cohésion par rapport aux activités qu’ils doivent mener pour répondre aux besoins du pays. Ils doivent savoir qu’ils représentent l’Assemblée nationale. Ils doivent dépasser tout esprit à caractère personnel ou d’un groupe, c’est le pays qu’il faut voir. Tout le monde doit se ressaisir sur tous les plans », a dit l’activiste de la société civile dans un entretien avec le correspondant de Guineematin.com à Boké.
« Chez nous, on a toujours peur aussi que le législatif ne tombe sous l’influence de l’exécutif. Mais, ce n’est pas parce que l’exécutif à tous les moyens que cela va impacter négativement ses relations avec le législatif et le judiciaire. C’est en fait trois doigts d’une seule main, ils doivent tous avoir un rôle de complémentarité. Il ne faut pas que le CNT soit une caisse de résonance, mais plutôt une force concrète. Il faut qu’il puisse suivre l’exécution des tâches au niveau de l’exécutif », ajoute Elhadj Sékou Souaré.
Selon la charte de la transition, il revient au Conseil national de Transition de déterminer la durée de la transition. Ce parlement de transition est chargé aussi de rédiger une nouvelle constitution, d’adopter les projets et les propositions de lois qui lui seront soumis, de faire le suivi de la mise en œuvre de la feuille de route du gouvernement de transition et de contribuer à la réconciliation nationale.
De Boké, N’Diaré Diallo pour Guineematin.com
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