Ouvert mercredi dernier, l’atelier de partage de la stratégie de développement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a pris fin hier, jeudi 10 février 2022, à Conakry. La cérémonie a été clôturée par la présentation des travaux de groupes et la lecture du document final, qui a été approuvé par l’ensemble des participants, a constaté un journaliste de Guineematin.com qui était sur place.
C’est sur une note de satisfaction qu’a pris fin l’atelier de partage de la nouvelle stratégie de développement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Après deux jours de travaux, le document global a été adopté avec des propositions de solutions pour adapter le système de l’enseignement technique aux réalités du moment. A l’occasion de la clôture des travaux, le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Alpha Bacar Barry, a remercié tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de cette stratégie.
« Nous ne pouvons pas aller très loin si nous n’avons pas de stratégie. Une bataille se gagne par stratégie. Et si nous avons, après quelques mois seulement dans ce ministère, bénéficié des fruits d’une réflexion qui date d’avant nous, d’une stratégie, ça veut dire que nous sommes rassurés et confortés vers les prochaines semaines qui vont être dédiées à la marche vers la qualification de l’enseignement technique et de la formation professionnelle », a dit Alpha Bacar Barry, ajoutant que l’un des héritages de la transition en cours « sera de laisser un document de stratégie, une loi d’orientation sur l’enseignement technique et la formation professionnelle. Ça sera un bel outcome que nous allons léguer à la prochaine administration de ce département ».
Le ministre a souligné aussi la nécessité que toutes les parties prenantes soient impliquées dans ce processus. Sinon, dit-il, il y a peu de chances que les plans stratégiques qui vont sortir de la stratégie connaissent du succès. « Tout seul, le gouvernement ne peut pas régler la problématique de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Nous avons besoin de nos partenaires qui sont les autres départements ministériels, les partenaires techniques et financiers, mais aussi le secteur privé. Parce que c’est à l’attention du secteur privé que nous formons. Il est donc impératif que nous puissions ensemble développer une synergie, une coalition, que nous soyons dans la même équipe pour que les enfants que nous allons former demain puissent trouver leur place dans le tissu socioéconomique de notre pays », a dit Alpha Bacar Barry.
Dans l’élaboration de cette stratégie, le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a bénéficié de l’accompagnement de l’Unesco. Mamadou Dian Diallo, le point focal de l’institution onusienne en Guinée, s’est réjoui du résultat des travaux.
« C’est à la demande du gouvernement guinéen que l’UNESCO a accompagné le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Et aujourd’hui, on est très heureux au terme de deux jours d’atelier suivis d’intenses débats sur le premier document de stratégie. Nous avons été satisfaits de par la qualité des interventions des participants. Donc, nous sortons avec un document assez consolidé et qui sera certainement sous peu adopté par l’UNESCO, par la Guinée, comme étant le document de référence en matière de développement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle », a dit M. Diallo.
Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com
Tél : 622 68 00 41
