Investigations judiciaires : Damaro Camara, Tibou Kamara, Rémy Lamah… de nouveau devant les enquêteurs

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Les enquêtes sur les détournements de deniers publics et les cas de corruption enregistrés sous le régime d’Alpha Condé se poursuivent à la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale (DCIJ-GN). Ce jeudi, 21 avril 2022, plusieurs anciens dignitaires sont encore devant les officiers de police judiciaire qui travaillent sous l’autorité de la CRIEF (Cour de répression des infractions économiques et financières).

Il s’agit notamment de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, de l’ancien ministre de l’industrie et des PME, Tibou Kamara, de l’ancien ministre de la santé, Rémy Lamah. Même si le reporter de Guineematin.com qui est sur place n’a pas encore aperçu les anciens ministres des affaires étrangères, Ibrahima Kalil Kaba, et des sports, Sanoussy Bantama Sow, ces deux aussi étaient attendus à la DCIJ-GN ce jeudi.

Ils viennent répondre une nouvelle fois aux questions des enquêteurs, qui cherchent à savoir s’ils ont une responsabilité dans les affaires de détournements de deniers publics, de corruption et autres, qui ont caractérisé la gestion du pays par leur gouvernement. De leur côté, Damantang Albert Camara (ancien ministre de la sécurité et de la protection civile), Mamadi Camara (ancien ministre de l’économie et des finances) et Ibrahima Kourouma (ancien ministre de la ville et de l’aménagement du territoire) sont en ce moment à la CRIEF.

Ils ont été déférés là-bas hier, à l’issue de leurs auditions à la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale. Avant eux, l’ancien premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, et les anciens ministres des affaires présidentielles et de la défense nationale, Dr Mohamed Diané ; de l’environnement, des eaux et forêts, Oyé Guilavogui ; et des hydrocarbures, Diakaria Koulibaly, étaient passés devant la CRIEF, où ils ont été inculpés et conduits en prison.

Le dernier a obtenu hier une mise en liberté provisoire, sous réserve du paiement d’une caution de 3 milliards de francs guinéens, tandis que les trois autres ont saisi le juge des référés de la CRIEF pour solliciter leur mise en liberté. La décision du juge est attendue ce jeudi.

Fatoumata Diouldé Diallo pour Guineematin.com

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