Un gendarme, du nom de N’Fally Condé, relevant de la gendarmerie territoriale de Kindia, a été tué dans la nuit de jeudi à vendredi 17 février 2023, par des hommes armés. Le drame s’est produit lors du cambriolage d’une station-service Shell dans la sous-préfecture de Damakania, à quelques kilomètres du centre-ville, rapporte un des correspondants de Guineematin.com basé dans la préfecture.
« Des hommes armés, non identifiés, ont attaqué la nuit dernière la station-service (Shell), surveillée par un gardien, où je suis chef de piste. Mais, je ne peux dire d’abord si les assaillants ont tiré à bout portant sur lui ou s’il a été poignardé parce qu’on n’a pas touché au corps. Mais, il était dans le sang à quelques 20 mètres de la station, précisément où on vend du riz, dès que tu traverses la route, car c’est cette route qui sépare notre station sise à Mangoya, dans Damakania et les quartiers Thierno-Djibya et Condetta3 de la commune urbaine », a expliqué Baldé Thierno Mamadou, le chef de piste de la station Barry Bowal.
A la question de savoir pourquoi le gendarme n’a pas été tué au sein même de station Barry-Bowal, notre interlocuteur précise. « Lui, il a toujours été ainsi. N’fanly Condé, quand il vient, il reste à quelques mètres de la station pour pouvoir observer tout le mouvement dans la station. C’est pourquoi ceux qui ont fait ça peuvent être des gens qui l’ont bien observé avant d’agir. En plus de tuer le gendarme, ils ont aussi défoncé les portes de la station pour gâter le coffre-fort, très solide. Tellement que c’est garanti, j’avais dit pour la première fois au gérant de ne pas toucher le coffre-fort. Je ne savais pas qu’ils avaient pris tout l’argent. Même le gendarme, c’est une dame qui est venue me dire que quelqu’un est couché dans le sang là-bas, d’aller voir s’il vit encore ! C’est ainsi que je suis allé voir et c’était le gendarme qui surveillait la station Barry Bowal », précise-t-il.
À rappeler que le corps du gendarme N’Faly Condé a été pris par ses pairs pour l’hôpital régional de Kindia.
Il est à noter que le phénomène du banditisme est devenu récurrent dans cette région. Recensement, c’est un vigile qui a également été tué à Foulayah par des coupeurs de routes circulant à moto. Quid des populations civiles ?
De Kindia Mohammed M’bemba Condé pour Guineematin.com
